Si par défiance au peuple nigérien et par mépris total de ses aspirations, des individus dénués de toute morale parfois, s’agitent pour faire la démonstration qu’il leur est possible de ressusciter ce qui est mort et bien mort, c’est qu’ils ne comprennent pas et n’ont jamais compris jusqu’où peut aller la colère d’un peuple.
Il faut être, sinon malade mental, du moins irresponsable et délibérément pyromane pour essayer de remettre en selle un Issoufou Mahamadou ou tout ce qui lui ressemble en termes de communauté de vision et de politique menées pendant près de 13 ans au bénéfice de la France, des trafiquants de drogue et des terroristes. Le 26 juillet 2023, le drame permanent a pris fin, définitivement fin.
La Dctr et tous ceux qui y sont derrière doivent arrêter de se moquer des Nigériens. Si le Cnsp n’avait pas tôt demandé et obtenu le respect des droits humains, ils ne seraient pas là à considérer qu’ils peuvent les remettre dans les fers de leur enfer. Leurs manèges, qui pourraient surchauffer plein d’esprits et provoquer une situation catastrophique non souhaitée, doivent être arrêtés. Dire qu’après les évènements du 26 juillet, Issoufou Mahamadou et partisans ne font pas profil bas, voire ne se terrent en attendant que d’autres, qui croient en un autre Niger aux antipodes de ce qu’ils ont construit, voie le jour, c’est une aberration totale, un pied de nez que le CNSP lui-même se fait par rapport aux valeurs qu’il prône. Il faut le rappeler, Issoufou Mahamadou incarne un système de gouvernance corrompu qui a ruiné le Niger : corruption à grandes échelles, détournements massifs et assumés des ressources publiques, trafic de drogue, d’armes et de devises, terrorisme, etc. Pendant une décennie entière, les Issoufou Sidibé et consorts ont applaudi, soutenu et encouragé son système. Le peuple nigérien, dans une majorité écrasante, a la politique et la gouvernance d’Issoufou Mahamadou. C’est là que réside le soutien massif au Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (Cnsp) et son président, pas ailleurs. Toute autre lecture est erronée, dangereuse et pleine de périls pour le Niger.
Si par défiance au peuple nigérien et par mépris total de ses aspirations, des individus dénués de toute morale politique parfois, s’agitent pour faire la démonstration qu’il leur est possible de ressusciter ce qui est mort et bien mort, c’est qu’ils ne comprennent pas et n’ont jamais compris jusqu’où peut aller la colère d’un peuple.
Il ne faut pas se méprendre par la relative impassibilité de tout ce beau monde qui s’est spontanément mis sur ses jambes autour du Cnsp et qui a parfaitement conscience de quel combat il mène. Ce beau monde ne se bat pas uniquement pour le départ des troupes françaises et la souveraineté du Niger, particulièrement vis-à-vis de l’ancien colonisateur. De Niamey à Diffa, en passant par Tahoua, Agadez, Dosso, Tillabéry, Maradi et Zinder, il se bat aussi, avec une égale hargne, pour une gouvernance aux antipodes de ce que sait faire Issoufou Mahamadou. Pour le bien du Niger et de son peuple, le Cnsp doit remettre les pendules à l’heure afin de rendre possible un Niger nouveau dans lequel les valeurs de patriotisme, de travail, d’intégrité, entre autres, auront un sens.