Qui a ‘’manzé ‘’ les recettes issues de la vente de l’avion présidentiel ?
La disparition de l’avion présidentiel ; Mont Bagzam , sur le tarmac de l’aéroport international Diori Hamani , avait suscité beaucoup de commentaires au sein de l’opinion , entre 2016 «et 2018 au Niger . Ce n’est qu’en avril 2018, au cours d’une interpellation à l’Assemblée nationale, que le ministre de la Défense de l’époque, Kalla Moutari , avait lâché que l’avion a été vendu . Face aux députés nationaux, le ministre Kalla Moutari avait laissé entendre qu’ils ont décidé de vendre de l’avion au lieu de le laisser devenir un nid de chauves-souris. Sans cette interpellation, le gouvernement ; sans doute, continuera à faire l’omerta sur l’affaire. Mais, si kalla avait consenti de dire qu’ils ont vendu l’avion, il n’avait pas révélé le montant de la vente ni l’identité de l’acquéreur et ce qu’ils ont fait de l’argent issu de cette vente.
Les Nigériens restent toujours sur leur faim, ignorant tout de la procédure, tout en se posant la question de savoir si la procédure de déclassification des biens de l’État avant toute cession aurait été respectée. Aussi, la destination de la vente est aussi obscure que la procédure au bout de laquelle l’avion a été vendu. En plus, aucun collectif budgétaire n’a été voté à l’Assemblée nationale pour constater et intégrer les recettes tirées de la transaction. C’est pourquoi, les nigériens réclament toujours l’argent issu de cette transaction faite en catimini par des autorités d’antan.
Mont Bagzam est un Aéronef de type Boeing 737-200, acquis en 1978, sous le régime du CMS. Les nigériens veulent savoir la destination prise par les recettes de la vente de cet avion. Les recettes ont-elles été versées au trésor public ?
En tout état de cause, cette affaire de vente de l’avion ne doit pas rester sans être élucidées. Aux autorités du CNSP, engagés dans la sauvegarde de la patrie et des biens publics, d’ordonner une enquête autour de la vente de l’appareil. Une demande qu’il (CNSP) doit satisfaire pour gagner davantage la confiance du peuple qui s’est engagé avec lui, sans faiblesse, dans la révolution.