L’imprimerie nationale du Niger (NIN), tombée sous l’escarcelle de Maman Abou, traverse, ces derniers temps, une situation difficile qui risque de la conduire à l’écroulement. Les mois d’arriérés de salaire ne se comptent plus à la NIN. Pour rappel, après le décès de Maman Abou, son jeune frère, le général Abou a tenté, avec la complicité de certains commis tapis dans le circuit judiciaire, de déshériter ses enfants, en s’accaparant de tous les biens qu’il a laissés, dont l’imprimerie. Cette société, qui a connu une prospérité remarquable, se trouve aujourd’hui dans une situation pitoyable, avec les employés sans salaire. Du reste, à la NIN, avec la gestion actuelle, la misère s’est installée. Selon des témoignages, les employés auraient passé plusieurs mois sans salaire. Mettant des familles dans une situation d’incertitude et de désespoir. Cette situation a obligé les travailleurs de la société à déposer un préavis de grève de 48 heures pour réclamer leurs salaires. Aux dernières nouvelles, nous avons appris que le patron de la NIN aurait payé un mois de salaire aux travailleurs de la société.
Nous y reviendrons !