Des audios d’un certain Hassoumi Noma, un nigérien résidant en Belgique, circulent, depuis un certain temps, sur les ré- seaux sociaux. Dans ces éléments, l’homme s’en prend vertement au président du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP), le Général Abdourahamane Tiani, le traitant de tous les noms et l’accusant de tout. Du haut de sa science dont on se demande d’où il la tient, il appelle les militants du Mouvement démocratique nigérien pour une fédération africaine (ModenFA Lumana Africa), comme s’il était encore militant de ce parti, ainsi que tous les nigériens à la prudence et à la vigilance, en fait à la méfiance vis-à-vis du Général Tiani qui serait de connivence avec l’ancien Président Mahamadou Issoufou. Il rappelle au passage les interviews accordées par l’Autorité morale du parti, Hama Amadou, au lendemain du coup d’Etat et croit savoir pourquoi ce dernier a décidé d’observer le silence depuis lors.
Ignorant complètement que bien de leaders politiques ont apporté leur soutien au CNSP au lendemain du coup d’Etat du 26 juillet 2023, Hassoumi Noma fait également mine d’oublier que les activités des partis politiques sont suspendues par les autorités de la transition jusqu’à nouvel ordre. Pour dire que les propos de Hassoumi Noma, qu’il ne serait pas convenable de rapporter, n’engagent personne d’autre que lui. Il a parlé à son propre nom. Il est de ce fait seul responsable de ses diatribes et autres accusations contre le président du CNSP. Et de personne d’autre, encore moins de Lumana, d’une de ses structures ou d’un quelconque responsable de ce parti qui s’est toujours distingué par son respect des principes de la République, soucieux du vivre ensemble, la cohésion sociale et l’unité nationale. Hassoumi Noma est donc seul responsable de ses propos qui ne sauraient lier le parti Lumana, encore moins son Autorité morale.
Pour la simple et suffisante raison que Hassoumi Noma n’est plus militant du Moden-FA Lumana Africa, depuis que le Bureau fédéral de la coordination Moden-FA Lumana Africa du Royaume de Belgique l’excluait de ses rangs, le 21 octobre 2018, pour justement son comportement et ses propos contraires aux textes du parti, aux principes et aux valeurs de la République. C’est dans son communiqué n°004/2018, en date du 22 octobre 2018, que le Bureau fédéral du Royaume de Belgique confirmait cette exclusion de Hassoumi Noma, exclusion décidée au cours de sa réunion extraordinaire du 21 octobre 2018. « Nous informons les militants et sympathisants de notre grand parti, le Moden-FA Lumana Africa, que M. Hassoumi Noma, militant de notre coordination, est exclu du parti ». Les griefs retenus contre lui sont nombreux : comportement contraire à la morale politique du parti ; violences verbales et injures sur les réseaux sociaux et à la réunion du 21 octobre 2018 ; atteinte à Ia cohésion du parti, à l’unité et à.la sécurité nationale.
Ainsi que de manquement à Ia déontologie du parti ; d’injures et diffamations répétitives à I’endroit des honorables députés du parti et du Bureau politique national ; de violations délibérées et répétitives des textes et principes du parti ;d’atteintes répétées aux intérêts supérieurs du parti. C’est, du reste, pour prévenir et combattre des comportements de ce genre qu’au cours de son atelier sur le « Fonctionnement du parti », organisé à Niamey, le samedi 22 octobre 2022,le Bureau politique national a mis un accent particulier sur le respect, par les militants, des textes fondamentaux du parti, des principes de la République et des valeurs qui fondent notre société. Le comportement du militant doit être exemplaire et se caractériser par l’engagement politique certes, mais aussi la discipline, le respect de l’autre, l’intégrité, et un souci constant pour la vérité, la cohésion sociale et l’unité nationale. Aucune organisation humaine ne peut prospérer dans l’indiscipline.