Votre journal, Le Courrier, vous a servis pendant 16 ans. Un parcours élogieux qui aura été le vôtre, vous qui avez cru ; vous qui avez soutenu ; vous qui avez aidé à le partager, à le diffuser, ici au Niger et ailleurs. Et surtout, vous qui avez lu, sans cesse, ouvrant chaque page avec intérêt. Nous savons votre impatience, chaque jeudi matin, à le retrouver en kiosque, pour le parcourir avec la même intimité, feuilletant et relisant. Nous vous en savons gré. Notre engagement pour le faire vivre est inébranlable et précieux pour ce qui nous a permis de tenir sur les chemins malgré les adversités, malgré les moyens de bord avec lesquels il fallait tenir bon pour ne jamais renoncer ni céder à la tentation du pervertissement pour demeurer sur la ligne.
Et nous y sommes restés : dire aux Nigériens la vérité sur leur pays, sur sa gestion, sur ses acteurs, tout en leur donnant le rêve du meilleur. Dire aussi la vérité sur leurs responsabilités à assumer et, face auxquelles, ils ne sauraient se dérober. Pour l’amélioration de la qualité de notre démocratie, nous avons joué ce rôle citoyen et patriotique pour aider ainsi, par notre plume, souvent acerbe il est vrai, à mettre au pilori et un doigt accusateur sur les tares de nos gouvernants, afin de pousser notre démocratie à se parfaire et notre pays à aller de l’avant. Pour nous, dénoncer, c’est aider l’autre à comprendre ses erreurs, pour les corriger et ne plus en commettre. Nous ne le faisons pas par méchanceté, car il en est ainsi du travail du journaliste et nous ne nous y dérobons pas. C’est notre pacte avec vous et notre pays : soigner notre démocratie par notre parole critique.
Si votre journal a atteint une certaine côte auprès du lectorat, c’est peut-être – osons le lire humblement – par la qualité de son travail, le sérieux qu’il y met pour donner une information saine mais c’est vrai aussi – c’est cela le métier après tout – pour donner une information qui pourrait gêner certains milieux. Votre journal est aujourd’hui, comme le Niger depuis l’arrivée du CNSP au pouvoir le 26 juillet 2023, à un tournant décisif de son parcours qui n’aura pas été facile quand on sait, il n’y a pas si longtemps, les déboires qu’il avait subis par l’ire des censeurs qui ont cru que le musellement de la presse les préserve pour autant de la critique et de la caricature. Le peuple regarde, et comme le journaliste, il comprend et se fait une opinion. Notre monde a changé depuis que l’information s’est démocratisée.
Nous sommes donc à une époque où personne ne saurait dompter la parole et surveiller l’information à qui des canaux nouveaux circulatoires s’offrent pour se propager, dans un monde globalisé qui, au moyen de la virtualité, ignore les frontières, laissant l’information le traverser de part en part. Le Courrier est donc désormais dans ce nouveau monde ; il en fait sien et prend sa place pour venir à vous, par le support papier certes que vous avez jusqu’ici connu, mais également, depuis maintenant des jours, par son Site Web, où, vous pouvez le découvrir, le lire, l’acheter et, au besoin, dialoguer avec son équipe.
C’est une plateforme ergonomique, stylisée, élégante, qu’on vous offre pour le confort de votre lecture sans vous déplacer : sur votre téléphone, votre tablette, votre ordinateur, il est là, à portée de main, pardon, à portée d’un clic ! Nous avons donc grandi.
C’est à la fierté de tous et surtout du Niger dont un des hebdomadaires privés, s’héberge désormais sur le net, donnant une belle image du Niger et de sa presse. Ensemble, vivons la nouvelle aventure. Pour la gloire de la presse nigérienne.