Depuis quelques temps, beaucoup d’agent de l’État passent des nuits cauchemardesques par crainte d’être interpellés le lendemain par les limiers de la Gendarmerie pour des besoins d’enquête. Ils sont nombreux ces agents qui, la peur au ventre, sont dans une situation de peur panique pour avoir pris par à la dilapidation des deniers publics. Les délinquants sont surtout dans les rangs du régime déchu le 26 juillet 2023. Et l’affaire des véhicules volés à la Présidence de la République fait découvrir un pan de l’énormité des dégâts causés sous le régime de la renaissance. Dans cette affaire, dont l’enquête se poursuit, seraient impliqués plusieurs anciens hauts commis et certains thuriféraires du système déchu.
Lesquels auraient fait cadeau des véhicules appartenant à l’État à leurs dulcinées et autres belles familles. Ces gens défilent à la police judicaire pour tenter de se justifier, vainement, risquant de se voir jeter au gnouf. L’inquiétude devient alors de plus en plus grande chez les anciens bénis de la République. La justice est décidée de faire rentrer l’État dans ses droits. Dans cette perspective, plusieurs dossiers seront relancés dont l’affaire de Ibou Karadjé . Une affaire dans laquelle sont soupçonnés des proches de l’ancien président Issoufou Mahamadou dont son épouse Malika. La même qu’on retrouve dans les dossiers du don de riz pakistanais. Tous les dossiers de malversations financières vont être envoyés à la justice pour un traitement judicaire adéquat. C’est qui fait obscurcir l’horizon pour eux et dissiper le mince espoir qu’ils nourrissent. En tout cas, la décision du général Tiani est sans appel : il n’y aura pas de traitement de faveur. Ce qui fait courir aujourd’hui des partisans du régime déchu.