L’étau se resserre davantage autour du greffier sortant
Après la révélation de détournement de plus de six (6) millions de FFCA par le greffier en chef sortant du tribunal communal Niamey 2, fait reconnu le 25 juillet 2024, une autre affaire s’ajoute avec la demande de restitutions d’un montant de 630 mille non prise en compte dans le document de reconnaissance de détournement signé le 25 juillet 2024 par le greffier affecté à Bini Gaouré ( région de Dosso) . Il s’agit d’une affaire dans laquelle l’action publique est éteinte avec le décès de l’intéressé, un certain Sylla Amadou Abdoulaye. Une situation qui oblige le tribunal à faire, sans délai, la restitution de la somme scellée. Aujourd’hui, c’est cette situation qui embarrasse le tribunal qui reste dans une inertie totale laissant l’impunité continuer. Cette affaire révèle une justice à double vitesse en cours dans les juridictions au Niger. La situation doit interpeller le ministre de la justice à instruire le Parquet pour l’ouverture d’une information judiciaire sur cette affaire aussi gravissime de détournement d’argent dans un tribunal. En tout cas, les justiciables lambdas attendent de voir le traitement qui sera réservé à ce dossier .
Nous y reviendrons
Commune rurale de Simiri
La mise en place du conseil consultatif fait grincer des dents
Dans une correspondance, en date du 31 juillet 2024, adressée au Ministre d’Etat, Ministre de l’Intérieur, des ressortissants de la commune rurale de Simiri ont fait part au général Toumba les pratiques en cours dans la commune. Des pratiques qui ont pour noms ségrégation, népotisme et non droit. Des pratiques mises à nu par la mise en place du conseil consultatif communal. Selon la lettre adressée au ministre, sur 102 villages que compte la commune, un seul village est choisi pour siéger au conseil, précisément une seule famille. Cela en complicité avec le chef le canton et l’administrateur délégué, indique la lettre. Pour asseoir la Paix et la cohésion sociale dans la commune, les signataires de la lettre demandent au ministre de l’Intérieur de revoir le cas de la commune de Simiri pour une question d’équité et de justice sociale. Cette situation qui sévit à Simiri s’apparente à un sabotage contre les efforts déployés par les autorités nationales dans le cadre de la cohésion sociale, gage d’un développement harmonieux. Vivement que le Ministère de l’Intérieur rectifie le tir pour que les conseils consultatifs soient inclusifs, sans discrimination aucune.