Rimbo Transport Voyageur accompagne les autorités dans la nouvelle marche du pays
Créée en avril 2003, la société de transport, RTV-SARL, Rimbo Transport Voyageurs, a révolutionné le transport interurbain au Niger avant de s’ouvrir, depuis quelques années, à la sous-région où elle dessert plusieurs villes africaines. C’est un succès entrepreneurial quand on sait aujourd’hui comment, à côté du transport des personnes dans des conditions confortables, la société nigérienne a pu également révolutionner dans le domaine de l’envoi de colis, venant déclasser un service postal qui n’a pas su s’adapter aux exigences du moment, attendant passivement une « repreneur stratégique » qui viendrait le sauver d’une concurrence qu’il n’a pas su prévoir pour s’y ajuster. C’est des gares ergonomiques, modernes qui ont calqué leur billetterie, leur design et leur accueil sur le modèle des compagnies aériennes. Certains disent que quand on y va, c’est comme si l’ont part dans un aéroport. Et Rimbo est pionnier…
Depuis l’arrivée au pouvoir du CNSP, l’on a vu s’exprimer, à travers tout le pays, de la part de toutes les couches sociales et de tous les âges, un élan patriotique qui a poussé les Nigériens, exception faite de ceux qui fuyaient le pays et appelaient à l’envahir militairement, à exprimer, face la souveraineté revendiquée et assumée du CNSP pour le nouveau Niger et face aux sanctions décidées pour étouffer son peuple et son économie, un élan de patriotisme et de solidarité qui a conduit, comme dirait l’autre, les Nigéreines et les Nigérois, à faire montre d’une extraordinaire solidarité envers la patrie menacée, apportant chacun, malgré les durs moments endurés, un peu de lui pour tenir dans la résistance et la résilience. Jamais, après le large soutien dont a bénéficié le CNSP, l’on a vu les Nigériens consentir aussi librement à cotiser pour la nation, convaincus désormais que leur avenir dépend de leur engagement et de leur effort de solidarité pour compter sur eux-mêmes, jamais sur un autre, fut-il l’ancien tuteur colonial aujourd’hui largement renié par une opinion sahélienne pour ne pas dire africaine, dépitée par ses agissements sur le continent.
Les hommes et les femmes, les jeunes et les enfants, à travers tout le pays, venaient contribuer librement au Fonds de Solidarité, aspirant à voir un nouveau Niger émerger où l’on peut désormais vivre plus digne et plus heureux de décider pour soi-même. Les entreprises et les sociétés, les syndicats et les organisations de la société civile, la diaspora nigérienne et certaines composantes de ressortissants des pays africains et notamment de la sous-région, installées au Niger, avaient contribué pour soutenir la révolution en marche dans le pays.
Si certains nigériens, notamment les ‘’intellectuels’’, n’ont pas été vus dans la nouvelle dynamique, l’on peut se réjouir que le vent nouveau qui souffle sur le pays ait mobilisé l’écrasante majorité des Nigériens parmi lesquels l’on peut voir les structures estudiantines qui ont été de tous les combats depuis le 26 juillet 2023, s’associant au reste du pays pour combattre l’impérialisme et revendiquer plus de liberté et de souveraineté pour le Niger afin qu’il décide de ce qui l’arrange, non de faire ce qui arrange l’extérieur prédateur. Ces jeunes pour qui, pendant douze ans et demi, le socialisme n’avait eu que peu d’intérêt, sont pourtant l’avenir du pays et la force sur laquelle reposent tous nos combats et sans doute aussi, toutes nos victoires. Comment donc ne pas être soucieux des défis qui se posent à cette jeunesse, notamment les conditions difficiles dans lesquelles, elle fait ses études, souvent sans voir aucune lueur qui donnerait quelques espoirs qui devrait changer quelque chose un jour dans sa vie ? Qui donc, à l’aube dans les quartiers et notamment périphériques, quand il fait encore noir, n’a pas été touché de voir ces jeunes, bravant l’insécurité et le froid matinal, pour venir attendre un bus pour aller à la fac, parcourant de longues distances à partir des habitations avant d’arriver pour attendre ? Et cela ne dit rien aux cœurs durs des politiques ? Ils attendent souvent des heures, debout, pour voir l’arrivée du bus et aller aux cours déjà fatigués, du fait de la longue attente que commande le risque de manquer le bus et un cours. Et puis, qui n’a pas vu l’état de certains bus, complètement penchés d’un côté du fait des surcharges, haletant à avancer, bourrés de monde. C’est souvent celui qui voit passer ces bus qui a peur pour ces « enfants » qui, pour être pour l’essentiel, ceux du peuple d’en bas, n’ont plus que ça pour être aux cours, obligés de vivre pour des raisons de subsistance, quelque part, loin de la fac, auprès de quelques parents.
Comment donc ne pas saluer ce geste de certaines compagnies nigériennes de transports, notamment Rimbo Transport Voyageurs et la société STM qui offrent des bus aux universités publiques du Niger, et notamment à celle de Niamey ?
Geste sublime…
C’était le Premier ministre, Ali Mahamane Lamine Zeine, accompagné des ministres des transports et de l’équipement, le Colonel-Major Salissou Mahamane Salissou et de l’Enseignement Supérieur, Professeur Saidou Mamadou, qui avait reçu des mains du Directeur Technique de Rimbo, Elh. Boubacar Ali, les clés des huit (8) bus neufs que sa société offre à l’Université Abdou Moumouni de Niamey où, au regard du nombre croissant des étudiants et des distances d’une capitale en pleine expansion, le transport des étudiants est devenu un défi immense surtout quand, du fait de la vétusté du parc du CROU (Centre régional des Œuvres Universitaires) de l’Université de Niamey, l’on pourrait craindre pour la sécurité des étudiants. Entassés comme des sardines, les pauvres ne peuvent voir les risques qu’ils prennent, tenant, quelles que soient les conditions, à ne pas rater les enseignements. On se souvient que, l’année passée, le frein d’un bus à lâché en pleine pente et, dans la panique, des étudiants avaient sauté du bus, occasionnant des blessés et même un mort. De tels drames ne doivent plus se passer dans le pays au même moment où nous ne voulons plus voir mourir, calcinés, nos enfants dans des incendies de paillottes. Aujourd’hui, le nouveau Niger voudrait faire très attention à ses enfants pour leur assurer une bonne école et un bon avenir.
Le geste de Rimbo Transport Voyageurs est donc sublime, magnanime, et ne peut qu’être salué par l’ensemble des Nigériens, car, en plus de cette action, elle reste une entreprise capitale pour l’économie nationale et dans son rôle social de rapprocher les Nigériens de l’intérieur et ceux de la diaspora avec le pays.
C’est donc une bonne rentrée académique que les étudiantes et les étudiants des universités publiques, et notamment de l’UAM, devront vivre cette année en voyant s’améliorer leurs conditions de transport pour ne plus avoir à prendre ces tombeaux roulants avec lesquels chaque arrivée à destination reste une victoire pour ces enfants. Alors que des gens jouaient, eux et leurs familles, eux et leurs enfants, eux et leurs épouses, et souvent eux et leurs dulcinés, avec les milliards du pays, ils oubliaient ces enfants du peuple à qui quelques milliards auraient suffi à vaincre leur calvaire.
Le Premier ministre, en homme d’Etat, n’avait pas eu tort d’avoir cette initiative en direction de ces entrepreneurs pour les appeler à rejoindre la marche patriotique du pays amorcée depuis l’arrivée au pouvoir de l’armée nationale.
Vivement donc que d’autres, après Rimbo et STM, suivent pour soutenir cette belle action. Mais, il y a à faire plus. Sur certaines voies, notamment de la route de l’aéroport, de celles de Ouallam, de Filingué qu’il faut absolument reprendre, de Tillabéri, de Torodi et de Say, il faut tenir compte de la construction d’abribus sécurisés où les étudiants viendront attendre à l’ombre et plus confortablement assis, et mieux protégés quand il pleut pour mettre à l’abri leurs documents et leurs ordinateurs. Pour les enfants du peuple, c’est sans doute le peu que l’on peut faire et dans un pays de pétrole, d’uranium et d’or, ce n’est pas trop demander. C’est avec de telles installations à vocation sociale que l’on peut lire les progrès dans un pays. Les constructeurs de routes savent le prix de telles infrastructures le long des bords de l’asphalte pour un pays moderne, toutes choses auxquelles le Niger du 26 juillet 2023 aspire.
Encore une fois, RTV vient de démontrer qu’il est le roi de la route au Niger, conscient de son rôle social en cette ère de révolution. Le Niger entier salue son action. Et que l’aventure continue pour de nouveaux projets et, peut-être un jour, pour révolutionner le transport urbain dans une ville devenue grande où l’offre de transport oublie si souvent les Nigériens moyens.
Mairiga