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Réaménagement du Gouvernement

LeCourrier by LeCourrier
5 mai 2025
in NATION
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La sécurité et la justice : des attentes fortes du peuple

Longtemps attendu, pour des raisons diverses, des raisons les plus fondées à celles les plus infondées, le réaménagement du Gouvernement est intervenu le 17 avril 2025. Suscitant naturellement des déceptions pour les recalés et les débarqués, mais aussi des réjouissances pour ceux qui ont été confirmés ainsi que les nouveaux promus. L’on remarque aisément que s’il y a des départs, il y a également des entrées, de nouvelles têtes, dont des intellectuels, des représentants de la jeunesse et de la société civile et d’autres couches de la société nigérienne. C’est ainsi que Sidi Mohamed, président du Conseil national de la jeunesse,  est nommé à la tête du ministère de la jeunesse ; Ali Aji Salatou à a communication ; les Professeurs Farmo Moumouni et Sidikou Ramatou Djermakoye Seyni occupent respectivement les ministères de l’enseignement technique et de la population ; Abdoulaye Seydou du M62 à la tête du commerce ; et Cheikh Ali Ben Salah Hamada à la refondation, la culture et la promotion des valeurs sociales. Ces entrées remarquées de nouvelles personnalités qui ne sont certes pas des inconnus, même si beaucoup étaient loin du landerneau politique, donnent du neuf au gouvernement, sans oublier le maintien des membres du CNSP, inamovibles. Et aussi les soutiens de première heure. Car, il faut le reconnaitre, beaucoup ont hésité à entrer au gouvernement au lendemain du 26 juillet 2023. En maintenant les soutiens de première heure, le président de la République, le Général d’armée Abdourahamane Tiani, a fait preuve de reconnaissance et de fidélité, cette même fidélité qu’il jure chaque fois que l’occasion lui est donnée d’observer vis-à-vis de la Nation et du peuple nigérien. Maintenant que le gouvernement est en place, il faut se mettre résolument au travail, avec le soutien fort du peuple nigérien, afin de relever les grands défis qui se posent au Niger nouveau en construction, un Niger souverain, juste, uni et prospère. Parmi ces défis, figurent immanquablement la sécurité et la justice. Ce sont des aspirations profondes du peuple nigérien, des droits humains fondamentaux consacrés par tous les textes nationaux comme internationaux. Surtout dans le contexte qui caractérise la situation actuelle du Niger. Ce sont d’ailleurs les deux raisons avancées par le CNSP pour justifier le coup d’Etat du 26 juillet 2023. C’est, du reste, pour cette raison que le peuple nigérien, dans sa majorité écrasante, a soutenu les hommes du CNSP qui venaient pour sauver le pays d’un naufrage certain, en le libérant de l’oligarchie qui le dirigeait avec une  spoliation  de tout, y compris de ses droits les plus élémentaires. ‘’La dégradation continue de la situation sécuritaire’’ et ‘’la mauvaise gouvernance économique et sociale’’. Voilà, aux yeux des hommes du 26 juillet 2023, ce qui justifiait le renversement du régime de la renaissance Acte III, de la renaissance tout court. Les nigériens ont cru au discours, et s’efforcent de continuer d’y croire. Mais, jusqu’ici, des résultats probants se font attendre. Il est vrai qu’il y a eu des avancées en matière de lutte contre le terrorisme et l’insécurité, mais beaucoup d’efforts restent à déployer. Car, il serait difficile de convaincre certaines populations du Niger, victimes tous les jours d’exactions des terroristes, que le Niger se porte mieux. Il est vrai, et il faut le reconnaitre, que pendant 13 ans, les dirigeants e ce pays se sont évertués à détruire l’armée nigérienne, à la déstructurer, en raison de sa phobie du coup d’Etat que les socialistes voyaient, dans leur panique de dirigeants kleptomanes, venir de partout. C’est cette armée démembrée que le CNSP s’emploie aujourd’hui, en même temps qu’il lutte contre le terrorisme, de reconstruire, avec des recrutements massifs d’hommes et une meilleure dotation en moyens et autres équipements. Ainsi faisant, le défi sera surement relevé, avec la participation et la collaboration active de la population avec les FDS par les renseignements et les dénonciations d’actes ou d’individus suspects. Car, la sécurité est une affaire de tous, l’insécurité n’épargnant personne. Les complicités internes doivent être dénoncées, rompues, cassées. Du côté de la justice, économique et sociale, les attentes sont grandes, plus grandes que jamais. Au cours des 13 dernières années, en plus d’êtres spoliées, en plus des ressources nationales pillées par les socialistes de pacotille, les socialistes caviars, dirait l’autre, les nigériens ont souffert de toutes sortes d’injustices ; exclusion, catégorisation, harcèlement, emprisonnements et même l’exil. Le CNSP, depuis son arrivée au pouvoir, est attendu sur plusieurs dossiers, des scandales politico financiers, où des hommes forts, de leur position de pouvoir, se seraient accaparés des biens publics pour s’enrichir et être aujourd’hui à la tête de fortunes colossales qu’ils ne peuvent justifier. Sans pourtant être des héritiers ou des opérateurs économiques entreprenants pour avoir de telles possessions en quelques années seulement. Jouissant jusqu’ici d’une impunité totale, ils continuent à narguer les nigériens qu’ils regardent avec mépris, avec dédain. Aucun pays ne peut prospérer dans l’injustice, car l’injustice creuse le lit de la violence. Le nouveau gouvernement est donc un gouvernement d’espérances pour le peuple nigérien, surtout maintenant que, fort de l’onction des Assises nationales, élevé au grade de Général d’Armée, avec le titre de Président de la Réplique, Abdourahamane Tiani a désormais les mains libres et la légitimité nécessaire pour agir au nom du peuple qui l’a oint et qui espère tant de lui. Le peuple nigérien a soif de justice. Prêt à pardonner, mais la justice d’abord. Car la justice, plus que tout, est la condition première de la fraternité, la cohésion sociale et l’unité nationale.

Bisso

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