Des réserves géologiques estimées à 6.771,01 Millions de Barils
On le soupçonnait déjà. Les Nigériens croient dur comme fer que leur pays regorge d’immenses richesses du sol parmi lesquelles l’or noir malgré les tentatives machiavéliques mises en œuvre par certaines puissances et autres multinationales de minimiser le potentiel exploitable et sa rentabilité.Les activités d’exploration et d’exploitation menées ces dernières années donnent raison aux Nigériens.
D’après le Ministère du Pétrole,les réserves géologiques (2P ou probables des huiles initialement en place) mises en évidence sont estimées à 6.771,01 Millions de Barils.
Sur ce potentiel, lesréserves récupérables déjà mises en exploitation dans le cadre de la Grande AEE Agadem (réserves 2P) sont estimées à 853,59 Millions de Barils.
Par ailleurs les travaux d’exploration se poursuivent. Elles concernent notamment les blocs sous autorisations exclusives de recherches qui sontKafra (SIPEX), Bilma (SONIDEP) et les rendus du bloc Agadem (R1,R2, R3 et R4 par SAVANNAH ENERGY et R5,R6 et R7 par SONIDEP).
A ce jour, le cadastre pétrolier du Niger est constitué de 44 blocs pétroliers et une zone AEE (Grande AEE Agadem). Sur ces 44 blocs, 9 sont sous licence, et 35 sont ouverts à l’exploration.
Il revient aux autorités du pays de veiller à ce que l’exploitation de ces ressources profite à tous les citoyens. C’est ainsi que le Niger évitera la malédiction de l’or noir connue par certains pays d’Afrique où les revenus du pétrole sont siphonnés exclusivement par les grandes firmes et les élites politiques locales complice du système d’exploitation ainsi mis en place.
L’engagement de la SONIDEP dans les activités d’exploration et de production ainsi que le projet de construction d’une seconde raffinerie à Dosso, témoignent de la détermination du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie de faire profiter aux Nigériens, les retombées de l’exploitation de ces ressources dont Dieu a doté le pays.
Siradji Sanda ( ONEP)