Grincement de dents et rififi autour d’un marché de compteurs prépayés
A la société nigérienne d’électricité (Nigelec), la fin de l’année 2024 coïncide avec une obscure affaire d’un marché de près d’un milliard de FCFA. Le marché objet de controverse, contestation, est un marché précisément de 809.200.000FCFA octroyé à une société dont le nom a été, abondamment, relayé sur les réseaux sociaux pour ses accointances avec des milieux insoupçonnés du pouvoir de Niamey. Ce marché porte, selon la DAO N°001/NIGELEC/2024, sur la fourniture des compteurs prépayés pour un délai de quatre vingt dix (90) jours. Le hic réside dans les propositions des offres. Selon des sources internes à la Nigelec, l’offre de la société retenue serait plus élevée, en termes de prix, que celles des autres sociétés recalées. D’ailleurs, les sources indiquent qu’il y aurait une différence de près de deux cent millions de FCFA entre la société retenue et celle recalée. Du reste, la société retenue aurait présenté un prix plus élevé. Et, depuis, le 26 novembre 2024, c’est cette sombre affaire qui fait grincer des dents et qui engendre des spéculations et des doutes sur la gouvernance en cours à la société nigérienne d’électricité. Nous y reviendrons !
Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS)
Couverture sociale pour les chauffeurs des taxis, un acte salutaire posé par la CNSS
Au Niger, les chauffeurs des taxis urbains vivent dans une situation de précarité. Cette situation durement ressentie à l’âge de la retraite a mené les responsables de la CNSS à prendre des mesures pour pouvoir assurer aux chauffeurs et à leurs familles une couverture sociale à l’image de celle du travailleur accompli de l’Etat. Dans cette perspective et pour mettre fin à un système inique qui mettait les chauffeurs des taxis urbains dans une précarité singulière, en 2024 la CNSS a fait des reformes pour mettre tous les travailleurs dans leurs droits sociaux. Depuis 1986, un régime dérogatoire permettait aux propriétaires de taxis de payer une cotisation symbolique de 2000 FCFA à la CNSS pour obtenir un livret. Un système exploité à grande échelle par des tricheurs bien connus. Aujourd’hui, la nouvelle réforme impose le propriétaire de taxi de payer une cotisation de 2 600Fcfa par trimestre pour la cotisation du chauffeur de son taxi pour le mettre à l’abri de la précarité, lui et sa famille, une fois à la retraite. Surtout que cela lui permettra d’avoir les mêmes avantages, vis-à-vis de la CNSS, qu’un cadre supérieur de l’Etat à la retraite. Il faut donc que les chauffeurs s’y mettent pour préparer leur retraite. Cela, sans évoquer la prise en charge en cas d’accident de travail. Depuis sa nomination à la tête de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), le Colonel Major Tiémogo Maiga ne cesse d’apporter de rénovations et d’innovations pour une sécurité sociale bien garantie pour les travailleurs nigériens. C’est ce défi qu’il compte révéler pour le bonheur des contribuables de la CNSS.
Gouvernance
Quand des ministres font des quêtes auprès des services rattachés
La pratique est digne de l’ancien système. Un système dans lequel des premières dames quémandaient de l’argent. Aujourd’hui, encore avec la révolution encours dans le pays, des ministres s’adonnent à la mendicité administrative en écrivant des lettres aux responsables des services rattachés à leurs ministères pour demander de l’argent. Est-ce que le général Tiani est au courant de ça ? Certainement non. Auquel cas, il allait prendre les mesures qui s’imposent. En tout cas, des sources crédibles indiquent qu’il y’aurait des membres du gouvernement actuel qui s’adonneraient à cette pratique qui n’honore pas un ministre engagé pour la refondation du pays. En tout cas, cette pratique est à l’antipode, contraire, aux engagements pris par le CNSP, au soir du 26 juillet 2023, face au peuple. Le CNSP est donc interpellé pour mettre fin à des telles pratiques qui sapent la marche actuelle du pays. Nous y reviendrons !
SONIDEP
Le travail soft du Directeur général
Dirigée, de 2011 au 23 juillet 2023, dans une opacité et sur fond de guerre entre les deux clans rivaux du PNDS et abandonnée dans une agonie, la société nigérienne des hydrocarbures (SONIDEP) reprend son souffle avec l’arrivée à sa tête du Colonel Ali Seybou. L’homme de la situation, Colonel Seybou replace la SONIDEP dans sa mission première pour redonner la confiance aux nigériens. En tout cas, avec son abnégation dans le travail et sa volonté de remplir son cahier de charges, le directeur général de la SONIDEP est en train de relever les défis et répondre aux attentes des consommateurs nigériens. Selon des témoignages recueillis au sein de la société nigérienne des produits pétroliers, Ali Seybou est un travailleur infatigable, attaché à la bonne gouvernance et au respect des textes. Ce qui lui vaut des critiques, des ragots et des dénigrements de la part de ceux qui ont peu de respect pour les biens publics. Mais, selon les témoignages, les critiques ne le découragent pas. Ce qui compte chez Ali Seybou, c’est le travail bien fait dans la probité et la droiture. Des valeurs qui n’existaient pas à la SONIDEP avant son arrivée. C’est un tel fils dont le Niger a besoin pour le servir. Le Chef de l’Etat doit alors continuer à lui faire confiance.
Douane nationale
La direction régionale Niamey / Tillabéri fait honneur à la patrie
A la Douane nationale, la direction régionale Niamey/Tillabéri se fait distinguer. Dirigée par Ali Hassane Hamani, Directeur régional, et Abdoulaye Amadou alias sénégalais, chef de bureau, les deux responsables répondent valablement à l’appel de la patrie dans le cadre de la mobilisation des ressources internes. En 2024, ils ont fait un travail remarquable qui a été certifié et salué par les autorités de la transition à travers le ministre délégué au budget. La mobilisation record des ressources internes par la direction régionale de Niamey/Tillabéri témoigne de l’engagement des responsables de la direction régionale à accompagner la marche actuelle du pays. Une performance exceptionnelle rendue possible par le dévouement au travail des deux responsables de la direction régionale. Avec les mesures iniques prises contre le Niger suite aux événements du 26 juillet 2023, l’équipe dirigeante de la direction régionale a fait preuve de sacrifice et de patriotisme dans le cadre de la mobilisation des ressources internes. Pari gagné, les recettes se multiplient en exponentiel et les formalités douanières se passent dans les règles de l’art, à la grande satisfaction des opérateurs économiques et des transporteurs. Toutes les dispositions ont été prises pour une fluidité dans le dédouanement des marchandises. En tout cas, aux dires des transporteurs, les formalités sont remplies avec professionnalisme et sans tracasserie et contrariété. Ce qui pousse à dire qu’au delà d’un témoignage de satisfaction de la tutelle, les deux responsables méritent une récompense nationale. Car, à travers le travail professionnel et patriotique mené, les deux Colonels font la fierté de la douane nationale et honneur à la patrie.