Plus de 52 milliards gagnés par le Niger
Il y a quelques jours, une délégation du Ministère des Finances était dans des pays de l’UEMOA (Union économique et monétaire ouest africaine) pour une levée de fonds sur les marchés. Dans ce cadre, des sources indiquent que le Niger a pu lever plus de 52 milliards de FCFA, un résultat au delà des attentes. Cette prouesse, dans le contexte actuel, est à saluer. Seulement, il reste un sacrifice à faire pour soutenir les banques qui ne cessent d’accompagner la révolution en cours dans le pays. Dans un sursaut patriotique, elles ont décidé d’appuyer et d’accompagner le pays afin qu’il résiste et ne croule pas sous le poids des sanctions iniques que lui avait imposées une certaine communauté internationale, avec la complicité de la défunte CEDEAO et de certains traitres nigériens. Il convient tout naturellement que l’Etat appuie à son tour les banques afin qu’elles puissent continuer à jouer leur rôle de sentinelles financières et économiques. Car, c’est grâce à la résilience du vaillant peuple nigérien et du soutien de ces banques que le pays a pu tenir et tient encore le cap. Que l’Etat accepte d’inscrire une partie des 52 milliards levés sur les marchés dans les livres de ces banques n’est pas trop demander. Ce n’est d’ailleurs que justice. Une simple question de bon sens. Car c’est en soutenant ces banques qu’elles peuvent, à leur tour, soutenir l’Etat. Pour dire que l’Etat doit appuyer ces banques en payant, d’abord et tout naturellement, ses dettes contractées auprès d’elles avec une partie de ce fonds. Afin que ces banques patriotiques puissent résister au choc des sanctions imposées contre le Niger et davantage accompagner la révolution. Cela pourrait être une mesure transitoire pour les protéger. Le Chef de l’Etat se doit donc d’instruire le ministre des Finances pour que cette mesure soit prise avec célérité. C’est faisable, surtout qu’il faut impérativement soutenir ces banques. En attendant d’autres mesures plus efficaces et pérennes.