Dans les pratiques de la dame Bety et l’âme d’un Hassoumi Massoudou
La dame Elisabeth Chérif fait plus que surprendre. Grande pourfendeuse devant l’Eternel du régime déchu dont elle dénonçait les travers et les dérives, à juste titre d’ailleurs, celle qui est devenue au lendemain du 26 juillet 2023 ministre de l’Éducation, de l’Alphabétisation, de l’Enseignement professionnel et de la promotion des Langues nationales n’en est pas moins adepte de pratiques peu orthodoxes. Il faut dire que dans son immense portefeuille, détenu sous la 7e République par trois ministres, il y a de la place pour tout le monde, y compris les proches parents. Un département ministériel qu’elle gère, dit-on, avec beaucoup de rigueur et de dépassement de soi. Seulement, il y a un hic. Le hic, c’est que la dame Elisabeth n’a pas pu s’empêcher de s’entourer de quelques parents. Ce n’est pas dans la même dimension que la dame Bety qui a si truffé l’Arcep de parents que la presse a dénommé celle-ci Bety’s home. Cependant, il y a de quoi épingler la dame Elisabeth, même s’il faut se garder de parler de népotisme. Selon des sources crédibles, la grande pourfendeuse du régime déchu a bel et bien pour chef de Cabinet son frère et sa belle sœur au poste de chargée de communication. Et comme il n’y a jamais deux sans trois, la dame Elisabeth aurait aussi nommé son cousin au poste de directeur régional de l’Éducation à Maradi ainsi que l’ami de son cher époux au poste de directeur régional de l’Éducation à Tillabéry ; un monsieur qui, selon des confidences faites au Courrier, se fait prier même pour les données les plus utiles et les plus urgentes. Il faut, à chaque fois, que la dame Elisabeth elle-même l’appelle au téléphone pour qu’il s’exécute. Le pouvoir est doux, dey ! Le comble de l’ironie, c’est que la dame Elisabeth est en train d’épouser les mêmes mœurs légères dont elle a été elle-même victime et qu’elle a combattues farouchement sous le régime déchu. Dans un coup de fil téléphonique auquel elle s’est crue obligée, la toute puissante ministre de l’Éducation nationale, de l’Alphabétisation, de l’Enseignement professionnel et de la promotion des Langues nationales a promis au Courrier qu’elle écraserait de toute façon tous ceux qui, de l’intérieur du ministère, fournissent des infos au journal. Un langage qui a fait bien marrer au sein de notre rédaction qui a connu un certain Hassoumi Massoudou, aujourd’hui fugitif errant, sans domicile fixe. A Suivre !