Un Consortium de journalistes d’Investigation a décidé d’investiguer sur les avoirs de l’ancien président nigérien Issoufou Mahamadou. Cette enquête sera menée sur la base d’indices et de soupçons indiquant que l’ancien président nigérien détiendrait des avoirs dans des sociétés au Niger et à l’étranger.
L’enquête journalistique sera menée sur la richesse de Mahamadou Issoufou et de sa famille. Cette décision des journalistes d’investigation est motivée par le souci de combattre la criminalité financière et la fuite des capitaux. L’investigation va concerner plusieurs pays dont le Niger, le Burkina Faso, la Mauritanie, la France, les États Unis et l’Australie. Pays dans lesquels, Issoufou Mahamadou est soupçonné détenir des actifs. Au Niger, l’enquête se fer autour de ses connexions avec certaines société et opérateurs économiques listés. Ce sont les sociétés Mango Ciment avec ses multiples restaurants et espace de beauté ; la société mauritanienne d’électricité, la société turque SUMMA et le groupe BRAVIA qui constituent des bases de données pour les journalistes. En Mauritanie, ce sont ses liens avec des sociétés dont une compagnie maritime de pèche qui ont attiré l’attention des enquêteurs. Au Burkina, les enquêteurs s’appuient sur une base de données déjà existante qui trace les connexions d’affaires entre Issoufou Mahamadou et feu Sali Diallo, ancien président de l’Assemblée nationale du Faso. Base de données qui oriente les enquêteurs jusqu’en Australie dans des sociétés minières.