Serges Maturin : du journalisme au terrorisme ?
Après avoir échoué son entreprise de déstabilisation à ciel ouvert du Sahel, les ennemis de l’AES se servent d’individus, souvent les nôtres et des ressortissants étrangers, pour mener sournoisement des actions visant à saborder nos transitions. La France, du reste, sans s’en cacher, l’avait clairement fait entendre de la part d’in de ses ministres. Mais, le Sahel d’aujourd’hui n’est pas celui d’il y a plus d’un an. Emmanuel Macron ne le sait pas. Lorsque le Niger communique pour donner, avec précision, des noms d’acteurs engagés, au Benin, en Côte d’Ivoire et au Nigéria, parlant souvent d’un certain Rhissa Ag Boula ou d’un ancien maire de Dori, et même des moyens mobilisés sur le terrain et les rotations d’avions français au Benin, c’est que, dans le domaine des renseignements, nos Etats ont amorcé un grand pas, toute chose qui devrait se consolider avec l’installation prochaine d’un satellite, grâce à la coopération avec la Russie, pour gérer les renseignements militaires au Sahel. Il s’agit d’un système spatial de communication ultramoderne qui servira nos systèmes de défense et de sécurité. C’est d’ailleurs une telle coopération qui a manqué dans les partenariats avec la France qui n’a jamais voulu que nous ayons accès à une certaine technologie qui nous rendra notre autonomie dans plusieurs actions à mener, notamment dans le domaine de la sécurité. On parlera alors d’une « Coopération sincère et réactive » avec la Russie qui ne réfléchit pas la place des Etats amis, mais soutient leurs idées dans beaucoup de domaines et notamment dans celui de la lutte contre le terrorisme qu’un autre prétend venir faire à notre place, alors qu’il profitait pour les renforcer, les réarmer pour mener plus d’actions, leur donnant les vraies informations et à nos armées les fausses. Très prochainement donc, avec le soutien de la Russie, un satellite de communication et de télédétection sera installé pour servir les besoins géostratégiques de l’AES en lui offrant ainsi un outil souverain précieux du contrôle des renseignements dont elle a besoin sans passer par un sous-traitant. Tous ceux qui, il y a quelques mois, avaient vu en la création de l’AES une plaisanterie de mauvais goût, ont fini par comprendre qu’il s’agit bien d’une décision mûrement pensée, irrévocable et qui, plus, avait eu la chance d’être soutenue par les peuples des trois pays qui se rebellaient contre la France et contre l’impérialisme. Et depuis, la charpente de la nouvelle alliance qui partait pour affaiblir la CEDEAO, se mettait en place et devra, dans les prochains mois, conduire à la fin de l’aventure échouée de l’organisation ouest africaine.
Combien de fois, au temps de l’alliance avec la France, nos militaires avaient été déroutés et conduits sur de fausses pistes qui les envoyaient dans des embuscades pour se voir massacrer par la horde de terroristes qui écumaient l’espace sahélien, guidés par les positions françaises sur nos territoires ?
Il y a quelques jours, à la suite d’un communiqué de l’Etat-major des armées de Burkina, l’on apprenait que de vastes complots pour déstabiliser le Burkina Faso et, à travers lui, toute l’AES, avaient été déjoués. C’est là qu’on apprenait que les plans conçus visaient à envahir le palais présidentiel du Faso, de détruire la base de drones du Burkina avec des complicités diverses et, notamment, à partir de certains pays de la sous-région comme la Côte d’Ivoire. Et ce sont ces pays qui veulent qu’on les croie et qu’on revienne dans leur CEDEAO !
Enfin, on découvre Maturin dans les méandres du maquis…
Déjà, avant la révélation de ses accointances avec les milieux terroristes, certains avaient dit qu’il serait entre les mains des renseignements généraux et tout le monde avait compris que ce n’était pas pour son travail de journaliste pour lequel il n’avait pas à s’inquiéter car il l’a exercé au Niger depuis de longues années sans être jamais inquiété dans son travail. Aujourd’hui, on peut comprendre la mine d’informations que les autorités militaires pouvaient avoir depuis qu’elles réussissaient à mettre la main sur ces bandits que le gain facile, sans doute, a poussés à se perdre dans des entreprises dangereuses et graves pour lesquelles ils devront payer chèrement. D’ailleurs, le communiqué burkinabé dira que ces ‘’arrestations ayant permis de dénouer une grande partie du complet, après avoir tiré avec les hommes arrêtés de précieuses informations pour comprendre les plans conçus pour faire mal à l’AES, venaient surtout pour rassurer sur les grandes avancées de nos armées dans le domaine des renseignements et Rhissa Ag Boula, désormais à l’œil, localisé dans le lit du lac-Tchad ne dira pas le contraire’’.
La disparition du journaliste d’origine ivoirienne, travaillant dans un média nigérien depuis des années, a fait couler beaucoup d’encre et de salive, mobilisant certaines structures internationales à s’inquiéter pour le sort du journaliste. Aujourd’hui, avec ces révélations, que peuvent-elles dire ? On aura appris sa complicité avec certains groupes qui veulent déstabiliser le Sahel, toute chose qui est désormais établie et l’homme ne peut s’en prendre qu’à lui-même dès lors qu’il pouvait troquer son micro contre des complicités jouées dans les milieux terroristes qui pourraient mieux le payer qu’un organe de presse ne puisse le faire. Ouattara se serait-il servi d’un des ressortissants de son pays pour aider dans une telle action ? L’ambassade de la Côte d’Ivoire aura-t-elle joué un rôle dans ces rapprochements avec les terroristes et le fils du pays ? Au Niger qui l’avait accueilli et adopté, peut-il donc faire ça ? Personne ne peut avoir des larmes pour une telle personne, disent bien d’observateurs qui ne peuvent pas comprendre que des hommes se laissent manipuler pour des missions qui peuvent être fatales pour eux et pour lesquelles leurs familles souffriront très longtemps.
Tous ceux qui travaillent en complicité avec le terrorisme finiront par être démasqués et devront payer pour leurs actes et pour leurs trahisons. Sur ce point, la position des peuples de l’AES et de leurs dirigeants est claire : toutes les lâchetés seront traitées sans faiblesse.