Le CNSP soulage les populations par la révision des tarifs des soins en santé
Le CNSP, au grand désespoir de ceux qu’on chassait du pouvoir, fait corps avec le peuple qui l’a accueilli à bras ouverts, manifestant pendant des mois pour lui exprimer son soutien et même, jusqu’à cette date, contribuant, chacun selon ses moyens, villages et hameaux, structures organisées et citoyens libres, au fonds de solidarité pour soutenir les actions envisagées par les nouvelles autorités pour relancer l’économie nationale et donner une vie plus digne aux Nigériens. Le CNSP a compris cet engagement et depuis son évènement au pouvoir travaille à alléger les souffrances des populations. C’est pourquoi, entre autres mesures envisagées dans cette optique, l’on peut relever la décision historique du gouvernement lors du dernier Conseil des Ministres, de réduire de moitié les prestations au niveau des soins médicaux dans les centres publics de l’Etat. Comment comprendre la portée sociale, politique et économique d’une telle mesure que peuvent saluer aussi bien les populations des villes que des campagnes sans rappeler ce que devenait le secteur de la santé depuis des décennies ?
Une santé en passe d’être privatisée…
Depuis quelques années, à la faveur des programmes d’ajustement structurel initiés par la Banque Mondiale et le FMI(le Fonds Monétaire International), les centres publics de santé sont devenus inaccessibles pour les populations qui étaient obligées de payer jusqu’à la seringue, jusqu’au sparadrap, tout exigeant argent, et obligeant conséquemment à avoir un certain budget pour s’y hasarder et si on n’en avait pas on ne pouvait que mourir faute de soins. Voici des décennies que les populations, impuissantes et résignées, se plaignent de ces longues ordonnances et souvent d’une certaine indifférence, surtout pour les populations rurales qui arrivent dans les hôpitaux urbains pour faire face à des médecins impuissants, tristes à croiser les regards des familles angoissées manquant de sous qui souffrent de leur indifférence, ne pouvant pas comprendre qu’ils n’aient pas les moyens d’agir quand eux-mêmes ne peuvent pas débourser le minimum pour se payer leurs services afin d’ausculter leurs malades qu’ils ne peuvent que regarder agoniser lentement, résignés. Ainsi, ces centres ont perdu tout de leur statut de service social car ne pouvant plus s’occuper du social. Les hommes politiques n’ont jamais été capables de le comprendre, eux qui partent battre campagne auprès de ces populations, leur promettant monts et merveilles.
C’est à ces drames que le CNSP a voulu mettre fin en allégeant les frais médicaux et permettre aux populations de s’y rendre pour des soins de qualité qu’on ne peut, en principe, trouver nulle part ailleurs, que là. Cette privatisation des services de santé a fini par en éloigner les populations qui, depuis, pour se soigner, sont retournées à la phytothérapie, ou, à leurs risques et périls, pour s’intoxiquer de produits de la rue dont elles ignorent tout de leur posologie et de leur conservation pour savoir s’en méfier malgré toute la campagne menée pour les en dissuader. Et, depuis que la santé échappait à l’Etat pour être dans la rue, les populations ont pris beaucoup de risques, les centres de l’Etat désormais n’étant réservés qu’aux plus nantis qui, plus est, ont le luxe de l’évacuation à l’extérieur. La Banque Mondiale et le FMI venaient donc creuser davantage les inégalités dans le pays. Il en est ainsi d’ailleurs de l’école publique qui, depuis des années, est devenue l’école de pauvres, l’Etat ayant abandonné bien d’aspects de sa gestion tout en la laissant envahie par le politique qui y a tout ruiné.
Soulagement…
Sur les médias – privés et publics – l’on ne peut entendre ces derniers jours que des populations rassurées, fières et reconnaissantes qui expriment toute leur gratitude au gouvernement, au CNSP et au Chef de l’Etat qui écoutent le peuple, entendent ses souffrances et agissent pour les soulager. L’Etat pourra certainement faire mieux les années à venir quand on aura mieux réparé le désastre de douze années et demi de gestion cahoteuse des Renaissants afin de promouvoir dans le pays une gestion saine, et vertueuse ainsi que les bases sont en train d’être progressivement mises en place et, surtout, quand les ressources minières et pétrolières du pays vont être mieux gérées pour profiter au Niger et aux Nigériens. Une certaine classe politique, restée têtue à ne jamais entendre les critiques, les peurs d’un peuple souvent porté à la division par les discours de politiciens souvent sans éthique, pressée de s’enrichir sur le dos las du peuple, ne peut aujourd’hui s’en prendre qu’à elle-même, incapable de s’entendre sur un minimum qui préserve l’essentiel et la démocratie pour que tous – majorité et pouvoir – puissent exercer leurs rôles dans la République. Mais, comment cela pouvait-il se faire quand on ne peut avoir, dès qu’on arrive au pouvoir, qu’une opinion négative de l’opposition que l’on cherche alors à détruire, à anéantir ?
Les Nigériens savent pourquoi ils soutiennent, et sans réserve, exception faite des renégats et des apatrides, le CNSP, car pour gouverner, ils ne demandent pas mieux que ce que le CNSP est en train de poser aujourd’hui comme actes même si, sur le plan de la Justice, ils restent mitigés, peu confiants. Les Nigériens ne demandent qu’un cadre de vie sain, des routes, des écoles bien faites, des centres de santé, une agriculture et un secteur de l’élevage qui servent l’économie et améliorent la qualité nutritionnelle des populations qui doivent se défaire d’amidon pour des choix alimentaires plus pertinents qui préservent leur santé.
Ce choix, le CNSP ne doit jamais l’abandonner. Et le peuple soutiendra. Tant pis aux lâches du pays, à l’interne comme à l’extérieur ; tant pis aux partenaires qui refusent de comprendre qu’il revient d’abord aux Nigériens, et à eux seuls, de choisir pour eux-mêmes. Et la caravane passe…
Mairiga