Pourquoi le Niger n’a toujours pas bénéficié d’un appui de la Banque Mondiale ?
C’est la question que les économistes et autres théoriciens de la science économique se posent et qu’ils analysent sous tous les angles pour espérer en dégager, ne serait-ce que de manière hypothétique, les raisons depuis que le gouvernement nigérien a décidé de faire un versement de plus 400 milliards de FCFA à la Banque mondiale, au titre de remboursement de la dette extérieure,, oubliant carrément la dette intérieure dont le remboursement est d’une impérieuse nécessité. Le pactole engrangé par l’institution bancaire internationale est issu de l’avance sur la vente du brut accordée par la Chine. Depuis le versement de cette somme à la Banque Mondiale à ce jour, aucune facilitation financière n’aurait été accordée par la Banque au Niger. Pendant que les autres pays comme le Burkina Faso, bénéficient de la part de la même Banque Mondiale des facilitations consistantes de plusieurs centaines de milliards de FCFA. Ce qui constitue une bouffée d’oxygène pour le pays des hommes intègres. Au Niger, les choses trainent et l’économie s’étouffe par manque de réflexions sérieuses pour la relever, la redresser. Des sources indiquent que les services nigériens trainent les pieds pour fournir les documents nécessaires, appelés dans le jargon input, pour une facilitation financière. Selon nos sources, le Niger n’arrive pas à fournir un dossier bancable pour un éventuel décaissement rapide comme dirait l’autre. Les techniciens nigériens ne sont-ils pas à la hauteur de la tâche ?
En tout cas, les difficultés financières sont ressenties dans le pays et la pauvreté s’accentue, rendant les citoyens davantage vulnérables. Il est urgent que les pouvoirs publics prennent des mesures énergiques pour sortir de cette sécheresse financière. Cela, en changeant de stratégies et d’approches. Et, tout en mettant de coté ceux qui n’arrivent pas à s’adapter à la nouvelle marche du pays qui recommande souveraineté et respect mutuel dans la coopération.