L’asphyxie alimentaire du Niger évitée de justesse
En prenant connaissance des sanctions imposées à leur pays, les Nigériens ont certes été choqués de découvrir que lesdites sanctions sont à la fois iniques, inhumaines et illégales car n’étant soutenues par aucun texte de l’institution sous-régionale. Tout comme ils ont compris que derrière la Cedeao se cache en réalité l’hydre français, déterminé à étouffer l’aspiration profonde des Nigériens à la souveraineté. Cependant, ils ne sont sans doute pas près d’imaginer le piège infernal auquel ils ont échappé. De justesse et grâce à l’engagement patriotique de certains concitoyens offensés et irrités de constater à quel point certains de leurs frères, valets locaux de l’impérialisme français, ont tout déployé pour servir le sombre dessein d’affamer le peuple nigérien. Le plan ourdi, depuis la France où était logé le serveur central de l’Office des produits vivriers du Niger (Opvn), était de manipuler le les données afin de faire croire au spectre de la faim qui assaillirait le Niger depuis l’éviction de Bazoum Mohamed. Comme par enchantement ! Le système informatique sur la sécurité alimentaire était donc contrôlé par la France à travers le serveur central de l’Opvn. Des tentatives de sabotage relevés ont vite été avortées grâce à la dextérité des compétences internes.
Il fallait étrangler le Niger sur le plan alimentaire et susciter ainsi une révolte populaire
Sur le terrain, des actions concertées ont été entreprises de concert avec des opérateurs économiques importateurs de céréales pour couper court à tout approvisionnement du pays. Outre la fermeture des frontières béninoise et nigériane, principales portes d’entrée des produits alimentaires, le complot interne orchestré avec ces hommes d’affaires du sérail est de mettre un terme à toute perspective de commande nouvelle. C’était la trouvaille des serviteurs de la France face à la parade offerte par le Togo, via le Burkina Faso. Aucune chance ne devait être laissée au Niger.
L’objectif recherché dans ce dessein criminel est de provoquer une révolte populaire qui installerait la chienlit dans le pays, terreau fertile à l’intervention armée activement aiguillonnée par des renégats nigériens, pontes du régime déchu et agitée par les bras armés de la France, notamment Ouattara Dramane de Côte d’Ivoire, Ahmed Tinubu du Nigeria et Patrice Talon du Bénin.Elément névralgique de la résilience nigérienne face à la volonté criminelle d’étrangler le Niger afin de l’agenouiller et de l’asservir, l’approvisionnement du pays en produits alimentaires a été dès les premières semaines le défi central du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (Cnsp). Défi amplement relevé ! Dès la découverte du complot visant à affamer le Niger, des mesures hardies ont été prises pour contourner les difficultés et les écueils divers.
L’OPVN, un outil central au cœur de la stratégie de la sécurité alimentaire du Niger
Au centre de la stratégie de réapprovisionnement continu du pays en produits alimentaires, l’Opvn a pris le taureau par les cornes. Dirigé par un officier supérieur membre du Cnsp, l’office a d’abord pris le soin de mettre à contribution certaines compétences en informatique pour couper le cordon ombilical avec le France, pays d’hébergement de son serveur central. Puis, sans désemparer et sans céder à la panique, il a mis en branle un plan de réapprovisionnement pour remplir tous ses magasins éparpillés aux quatre coins du pays. Une vaste opération qui n’a pas été une sinécure, mais qui a comblé toutes les attentes des autorités nationales. L’Opvn a rempli son contrat. Tous les magasins de l’Opvn sont aujourd’hui garnis et les inquiétudes sont bien derrière. Mais il n’a pas fait que ça. Il a surtout fait la preuve de la pertinence et de l’importance de son existence.
Outil conçu pour prévenir et endiguer toute menace d’insécurité alimentaire, l’Opvn a particulièrement fait preuve d’audace et d’engagement pendant ces 12 mois suivant les évènements du 26 juillet 2023. Les opérations de vente à prix modérés et de distributions gratuites de vivres lui ont davantage donné de la valeur au cours de cette période critique où il a prouvé, soutiennent des voix anonymes, sa réputation de grenier national à préserver et à soutenir plus que jamais.
Laboukoye