La justice doit sévir contre les comploteurs et leurs complices
Dans leurs efforts pour saper la transition, les acteurs de l’ancien régime et leurs complices tapis à l’ombre auront usé de tous les moyens, vraiment tous les moyens quand, pour espérer renverser la situation, ils pouvaient, après les sanctions sur lesquelles ils misaient pour étouffer les Nigériens, croyant que « le pays qu’ils connaissaient ne pourrait pas résister à la batterie de sanctions qu’on décidait contre lui ». Ils allaient même, dans leurs extrémismes, jusqu’à commander une guerre contre le pays. Mais avant d’aller à ces radicalités suicidaires, ils tentèrent des mobilisations vite étouffées, par lesquelles ils avaient cru qu’ils avaient du monde pour les soutenir dans une telle action quand, au même moment, des foules immenses, comme on n’en a jamais connu dans le pays, sortaient, acclamaient les militaires libérateurs d’un pays qui étouffait.
Malgré tant d’efforts vainement déployés, alors que d’autres, qui partaient rejoindre le maquis finissant par déchanter pour reconsidérer les seuls intérêts de leur pays, décidaient de revenir reprendre leur place dans la communauté, l’on ne peut comprendre que d’autres, encore aigris, soient dans les tranchées des médias sociaux, pour espérer, par la désinformation et l’intox, chambouler le cours de l’histoire. Ils oubliaient que les Nigériens sont aujourd’hui très aguerris pour distinguer le vrai de l’ivrai et surtout pour ne pas se laisser manipuler par des vendeurs d’illusions pour qui, visiblement, les intérêts du Niger comptent moins que leurs intérêts mesquins.
Les nouvelles autorités du pays, savent bien les visées de ces défaitismes de la part d’acteurs qui souffrent toujours d’avoir perdu le pouvoir et surtout de comprendre que, par les nouveaux vents qui soufflent sur le pays, ils ne peuvent plus avoir les mêmes facilités auxquelles l’ancien régime les avait habitués. Du reste, depuis quelques jours, tapis dans les méandres des réseaux sociaux, il y en a qui ne se lassent pas de tirer à boulets rouges sur la transition et notamment sur les acteurs de premier plan, dans le but malveillant de les discréditer et de créer un climat de méfiance entre le peuple et ses nouveaux dirigeants. Le but visé étant de discréditer le CNSP et l’éloigner, autant que possible, de ses soutiens, notamment de ce peuple qui marche avec lui. Sans doute que ces manipulateurs ont compris que c’est le ciment du soutien populaire qui a permis à la transition de tenir le coup malgré les différentes adversités qu’elle a connues.
Ces activistes, soldats de la résistance anti-CNSP, semblent aujourd’hui être au désarroi, perdant confiance en eux-mêmes et à leur combat car, en regardant dans le rétroviseur, ils peuvent se rendre compte que le peuple ne suit pas ; car engagé à être avec la transition et à soutenir, sans réserve, le CNSP dans la nouvelle marche, somme toute exaltante, du pays.
Maintenir le cap…
Puisqu’ils sont découverts dans leurs jeux troubles et surtout quand des noms sont mis sur tous les visages cachés derrière la virtualité de la communication digitale, avec certains des acteurs aujourd’hui déchus de leur nationalité nigérienne, l’on peut croire que le CNSP a un contrôle effectif de la situation et une grande avance sur les méchants. Il doit donc maintenir le camp à gouverner et à tenir ce pays dans la même sérénité. Ce pays a besoin de cette révolution et on sait, au regard de tant de problèmes que l’ancien régime créait dans le pays et dans le peuple, méticuleusement divisé et souvent opposé, qu’il y a à avoir beaucoup de tact à poursuivre l’œuvre salutaire entamée le 26 juillet 2023. C’est possible, car la transition a ce soutien, même affaibli aujourd’hui, de tout un peuple qui ne peut plus croire à aucun autre. Si l’on est arrivé à cette situation désastreuse, c’est bien par le comportement d’une classe politique mercantile, corrompue pour laquelle la politique n’est plus qu’une affaire de business. Il faut assainir ce monde pourri.
Assainir…
C’est pour cela que la transition doit continuer l’œuvre de salubrité publique qui vise à nettoyer tous les espaces afin que ne s’expriment que les talents, les hommes et les femmes intègres, patriotes, les seuls qui ne peuvent pas conduire ce pays dans des choix désastreux et trahir les aspirations profondes du peuple. Faut-il croire que la déchéance de nationalité, actée par la transition, procède aussi de ce nettoyage pour laver le pays de toute vermine afin d’assainir l’environnement ? Ceux qui veulent détruire le Niger pour leurs seuls intérêts ne peuvent plus avoir de place dans le nouveau Niger et on comprend qu’ils ne puissent pas, avec de tels desseins, aimer le Niger. N’est-ce pas d’ailleurs pourquoi, par le pillage et le vol, par les insouciances et l’impunité cultivée pendant treize années de laisser-faire et de je-m’en-foutisme exécrable, ils avaient fini par ruiner le pays ?
Le peuple est là et regarde, confiant, jusqu’à ce que d’autres signes viennent l’alerter. L’heure est venue sans doute pour tous de comprendre que le Niger est notre bien commun que nous avons le devoir de préserver. Nous n’avons pas une autre terre que celle-là. C’est ensemble que nous devrons le bâtir, avec nos mains, avec nos cœurs. Sans haine.
Ceux qui seront contre un tel projet seront combattus. Personne ne doit plus jouer avec ce pays. Avec son avenir. Et il revient, aujourd’hui, à la justice de jouer pleinement son rôle.
A elle d’abandonner les comportements nuisibles au bon fonctionnement de l’institution judiciaire et mettre les citoyens à l’abri de certaines méchancetés. En l’espèce, le Parquet est interpellé pour ouvrir une information sur tous ceux qui s’adonnent à ces manœuvres de médisance et de déstabilisation contre le régime en place. Surtout avec cette fausse affaire fabriquée de toute pièce dans laquelle un citoyen, du nom de Hafizou Issoufou Dodo, opérateur économique de son Etat, et des membres du CNSP sont accablés à tort. Il ya aussi cette malveillante accusation contre le Chef de l’Etat et le responsable de la société de BENCO Trading. Dans toutes ces accusations, la justice doit se faire le devoir d’enquêter pour mettre hors d’état de nuire les coupables et leurs complices internes. Le temps de la pagaille et de l’impunité doit être révolu au Niger. Il y va donc du rôle et du devoir de la justice de sévir avec célérité.
Alpha