S’achemine-t-on vers une affaire d’Etat ?
Suite à la lettre de dénonciation envoyée à la Présidence du CNSP, le 28 novembre 2024, des sources crédibles indiquent qu’instruction aurait donnée pour enquêter sur le dossier. Pendant ce temps, le débat sur l’affaire fait rage dans tous les lieux de causerie de Niamey. Parce que, dans la lettre envoyée au Président du CNSP, le point dominant est l’affaire Karingama, saupoudrée d’un comportement mensonger et frauduleux entrepris pour travestir et cacher la vérité. Pour cause, la lettre fait cas d’une requête de la policière judiciaire pour demander les biens immobiliers de ‘’l’ex nigérien’’, Waly Karingama. Une requête à la suite de laquelle, selon la lettre, le promoteur immobilier aurait établi des contrevérités. C’est cette mauvaise foi que dénonce, avec vigueur, le topographe dans sa lettre envoyée au Chef de l’Etat. Dans un autre dossier, le syndicat national des travailleurs de l’énergie du Niger (SYNTRAVE) dénonce les pratiques mafieuses du lotisseur. A la vérité, dans une correspondance en date du 8 aout 2024 qu’il a adressée au promoteur immobilier, le SYNATRAVE s’insurge contre la vente frauduleuse des parcelles déjà achetées par les agents de la NIGELEC. Il dénonce également la tentative du monsieur de vouloir cacher la vérité à la gendarmerie nationale à travers une attestation de vente d’avril 2024 de la parcelle j de l’ilot 16706. Alors que la même parcelle était achetée par un de ses membres depuis le 19 décembre 2016. Dans la même correspondance, le syndicat le met en garde pour sa tentative de morceler le restant de l’unique réserve foncière de la Cité Nigelec. Au surplus, le syndicat martèle que son bureau exécutif s’opposera avec la dernière énergie à tout projet de morcèlement de ladite réserve foncière. A ces deux dossiers, s’ajoute une sommation de dire d’un Huissier, en date du 28 novembre 2024, qui enfonce l’immobilier dans ses contradictions. En réponse à la sommation de l’Huissier, le chef du service domanial de la mairie de Karma souligne que sa prise de fonction à la mairie date du 15 octobre 2017 et que la signature apposée sur certains actes de cession n’est pas la sienne. Elle (la signature) est celle de l’ancien agent des affaires domaniales qui a quitté le poste le 18 mai 2017. Et que les actes sont déjà signés par l’ancien agent domanial avant son arrivée à la mairie. Ce qui réconforte ses dires est un document daté de juillet 2020, sur lequel l’on peut lire bon de commande de 199 actes vierges. Une commande du service commercial de la société du lotisseur privé demandant à la mairie de Karma de lui fournir 199 actes de cession vierges. Pour quoi faire ? C’est la question qui reste à éclaircir. Et les services compétents sont sur le dossier. Aux dernières nouvelles, l’étau se resserre autour du promoteur immobilier qui court dans tous les sens.
A suivre !