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 Affaire du contentieux autour de la gestion  du parc de l’amitié nigéro-turque

LeCourrier by LeCourrier
24 mars 2025
in NATION
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 Affaire du contentieux autour de la gestion  du parc de l’amitié nigéro-turque

Genèse  et dessous  de l’affaire

Le parc de l’amitié nigéro-turque a été réalisé sur un lopin de terre de neuf hectares relevant du domaine de la ceinture verte. Un domaine de l’Etat à travers le ministère de l’Environnement. Après les formalités de remise du domaine à la partie nigérienne par la Turquie, il a été mis en place un comité de gestion par arrêté n° 0186ME/SU/DD du 2 décembre 2019. En application de l’article 3 de l’arrêté, il a été procédé au recrutement d’une entreprise qui aura en charge la gestion du parc. Ainsi, le 11 mars 2020, après dépouillement, le droit de gestion était revenu à l’entreprise ERS SARLU. A cet effet, un contrat a été signé en avril 2020 entre le ministère de l’Environnement et l’entreprise ERS. En mai 2022, après le décès du responsable de l’entreprise ERS, la gestion du parc a été confiée à la société Turquoise, classée 2ème, c’était  en mars 2020. Cette société a renouvelé un contrat de location gérance de deux (2) ans à compter 2023 avec la société Full services d’un certain Abdourahamane Amadou Garba Maiga. Au fil du temps, la collaboration entre les deux sociétés est entachée de crise de confiance et de conflit autour de la gestion du restaurant et du terrain du football. En juillet 2022, le responsable de  la société Turquoise a demandé au sieur Amadou Garba Maiga de se retirer de la gestion du parc. Tout en  faisant des propositions allant dans le sens du règlement à l’amiable du conflit. En tout cas, les signataires du document ont salué et félicité le courage et le sens de responsabilité des patrons  de la société Turquoise. Tout en déplorant le comportement du sieur Amadou Maiga qui menaçait de faire  recours à la justice, aux réseaux sociaux, aux médias privés et l’expédition des lettres dans certaines structures étatiques pour dénigrer les responsables du ministère de l’Environnement. C’est dans ce contexte que la direction régionale de l’Environnement de Niamey a sorti la note de service N° 001/DRE/LCD/NY/2024 pour suspendre toute activité  dans le parc. Une note de service qui a été signée par  le colonel Djika Mani. Apparemment, la menace du sieur Amadou Maiga est en train de marcher. Alors que dans des conditions normales, une plainte devrait être déposée contre lui pour chantage. En lieu et place d’une plainte en bonne et due forme pour chantage, les responsables des services de l’Environnement semblent trembler devant lui.

 Le 3 mai 2024, par arrêté N°00114 /MHA/E/SG, le ministre de l’Environnement a résilié le contrat  de gestion du parc de l’amitié nigéro-turque entre l’entreprise turquoise et le Ministère de l’Environnement. Après avoir dissout, le même jour, par arrêté N° 00113 / MHA/E/SG, le comité de gestion du parc. Le 21  mai 2024, le Tribunal de grande instance hors classe de Niamey a rendu  l’ordonnance N° 113 /24 pour condamner l’Etat du Niger aux dépens et ordonner la réouverture du parc. Par arrêté N°181 du 11/12/2024, la Cour d’Appel de Niamey reçoit l’appel de l’Etat du Niger régulier en la forme ; au fond, confirme l’ordonnance attaquée et condamne l’appelant aux dépens.

Qu’est ce qui a poussé les responsables de l’Environnement dans cet imbroglio juridique digne de l’affaire Africard ?

Pour ceux qui ne le savent pas. L’affaire Africard est une affaire  qui lie la société libanaise Africard  à l’Etat du Niger pour la production de passeport biométrique. Dans cette affaire, des hauts cadres nigériens ont compromis les intérêts stratégiques du pays pour leurs intérêts personnels. A cet effet, des agents corrompus ont amené l’Etat à désobéir aux décisions de ses propres juridictions. Lesquels agents, d’ailleurs, étaient en intelligence avec les responsables de la société libanaise pour trahir et spolier la patrie. Il serait nécessaire de chercher à connaitre le fond de ce dossier pour comprendre qu’il y a des nigériens qui sont prêts à vendre le pays pour des broutilles.

Alors, pour revenir au cas de l’affaire du parc de l’amitié, le ministre de l’Environnement ne doit pas écouter certains laudateurs qui ne visent que leurs intérêts mesquins et sordides au détriment de celui du pays et de son image, ainsi que respect des décisions de justice. Il doit à tout point de point de vue amener ses services à respecter les décisions de la justice. Car, la loi c’est ce qui nous protège  tous et qui fait que les us commandent aux autres. Pour ainsi pour dire que le ministre se doit de faire respecter les décisions de la justice nigérienne qui ordonne la réouverture du parc au profit de la société Turquoise. Nous le connaissions d’ailleurs respectueux des valeurs de la République.

Nous y reviendrons !

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