Les sentinelles de la refondation de la République Front patriotique pour la souveraineté
Sentinelles de la République en refondation. Véritables gardiens de la Cité, au sens platonicien du terme. C’est le mot. Le mot pour qualifier ces animateurs intrépides du Front patriotique pour la souveraineté (FPS). MaikoulZodi, Bana Ibrahim Kaza, Anass Djibril, HalidouMounkaila, Issa Garba et leurs camarades, sont les figures les plus visibles de la société civile, sans toutefois nier le combat des autres, en raison des luttes épiques qu’ils ont menées, individuellement ou collectivement, pour le bien-être collectif. Une belle brochette de nigériens engagés et déterminés, guidés uniquement par la défense de la Patrie, fortement menacée par l’annonce de sanctions et de périls de toutes sortes. Au demeurant, ces acteurs ont, en tout temps, et avec la même constance, bien avant aujourd’hui,dénoncé les dérives des gouvernants. Ce sont ces différents actes courageux de veille et de dénonciation qui les ont conduits, à plusieurs reprises, pour certains d’entre eux, en prison. Pour avoir dénoncé la mal gouvernance, les raids des socialistes sur les deniers publics, la justice à géométrie variable. Une drôle de société que la République des socialistes. Ces acteurs ont fait face à toutes les épreuves. Bana Ibrahim Kaza, pour mémoire, est, sous la renaissance, ACTE 1 et 2, celui qui totalise le plus grand nombre d’interpellations, de gardes à vue et de mandats dépôt cumulés. Pourtant, il n’a pas reculé, toujours égal à lui-même. Jamais, il n’a fléchi. Tous les nigériens ont, par ailleurs, encore, en mémoire les échanges houleux entre Sylvain Itté, l’ancien ambassadeur français au Niger, qui a fini par être chassé de notre pays comme un malpropre, et Maikoul Zodi, dans l’amphithéâtre de la Faculté des Lettres. Pour certains, c’tait un sacrilège. Comme traiter de la sorte, comme de la ‘’merde’’, le représentant de la France ‘’grande et généreuse’’ ? Le coup d’Etat du 26 juillet 2023 les a révélés et confortés davantage dans leur combat. Très tôt, ils ont constitué un bouclier autour du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) et du peuple nigérien qui étaient menacés de toutes parts par des puissances étrangères et leurs suppôts et relais africains, dont la CEDEAO et l’UEMOA, les nègres de maison, mais aussi les fossoyeurs internes. L’on se rappelle bien, pendant ces moments pleins d’incertitudes pour le Niger et son peuple, mis sous un embargo inique et unique en son genre, illégal et illégitime, pour les seuls intérêts de la France qui venait de perdre un ‘’ami’, en la personne de Mohamed Bazoum ;et menacés d’un bombardement imminent, les animateurs et des milliers de soutiens du FPS se sont installés carrément à l’Escadrille ou place de la Résistance, sous la barbe et le nez des soldats français, armés jusqu’aux dents, prêts à en découdre avec le CNSP qui a mis fin au régime totalement acquis à la France, ne jouant que pour les intérêts de la France, et des puissances étrangères en général, surtout celles qui avaient une base militaire en Niger. Des manifestations et veilles similaires ont été organisées spontanément par le peuple nigérien dans toutes les régions du pays, des fois jusque dans les villages les plus reculés. Comme pour démentir les propos de Hassoumi Massoudou qui soutenait mordicus, contre les faits, que les manifestations se limitaient à Niamey, fief de l’opposition. Boucliers humains, bravant la pluie et le vent, le froid et le mauvais temps, risquant leurs vies à tout moment, les acteurs du FPS ont tenu, vent debout, défendant la Patrie et la souveraineté nationale, jusqu’au départ, sur la pointe des pieds, la queue entre les pattes, des soldats français, l’envahisseur, du territoire national. Pendant tout ce temps, les thuriféraires du régime déchu appelaient les puissances extérieures, sous le couvert de la CEDEAO, à libérer Bazoum et le réinstaller dans son fauteuil. Comment ? En bombardant surement le Niger. Ça ne peut être autrement. ‘’Je ne vois pas comment les militaires peuvent tenir’’. Telle était la conviction d’illuminé de deux de leurs patrons fugitifs : HassoumiMassoudou et le Premier ministre du régime déchu, Ouhoumoudou. L’ancien Premier ministre de Bazoum, ancien ministre des finances dans le premier gouvernement de BridjiRafini, contraint à la démission, avec Kalla Hankouraou, pour avoir attribué, méconnaissant la loi, un marché attribué à un député, ira jusqu’à affirmer, du haut de sa ‘’science’’, sans honte que le Niger, connaissant son économie, ne peut pas tenir pendant ‘’deux semaines’’. Huit mois après la lugubre ‘’prophétie’’ de Ouhoumoudou, le Niger est encore sur ses pieds, plus fier que jamais, affrontant et traversant les épreuves comme seuls savent le faire les grands peuples. Quelle honte pour un des ténors du PNDS qui a géré le pays pendant plus de 12ans, Premier ministre et économiste de formation de surcroit ! Qu’a-t-il donc fait pour que son pays ne soit pas aussi dépendant de l’extérieur pendant tout ce temps ? N’a-t-il travaillé que pour ses intérêts, les intérêts de son clan et ceux de la France ? La réponse à ces questions semble évidente, l’homme n’ayant cherché et occupé que des postes juteux sous la renaissance : ministre, directeur de banque, directeur de cabinet du président de la République, Premier ministre et…FUGITIF. Pour l’instant, l’on retient que le FPS de Maikoul Zodi a ouvert la voie au seul combat qui vaille : la justice pour tous et la souveraineté du Niger. Et c’est la raison pour laquelle, stoïques, Maikoul Zodi, Bana Ibrahim et leurs compagnons de lutte, en véritables sentinelles de la refondation de la République et gardiens de la souveraineté nationale continuent à œuvrer pour la défense des intérêts vitaux du Niger tout entier. Conscient et convaincu du bien fondé de la mission qu’il s’est assignée, le Front patriotique pour la souveraineté poursuit son chemin aux côtés du CNSP parce qu’ils savent que le CNSP est aux cotés du peuple nigérien pour la promotion d’une gouvernance vertueuse et la souveraineté nationale retrouvée.
BISSO