‘’Un préjudice sérieux à la souveraineté nationale’’
En 2010, lorsque la question d’installation des bases militaires au Niger avait refait surface, tous les Nigériens jaloux de la souveraineté du pays avaient dénoncé une telle éventualité sur le territoire national.
En effet, pour l’opinion nationale, la présence de troupes étrangères est aux antipodes de la souveraineté et de l’indépendance du pays. Car, elle remet gravement en cause l’aptitude des vaillants forces de défense et de sécurité à faire face aux menaces des forces du mal. Alors que tous le savent, le Niger a une armée de métier, capable de relever n’importe quel défi sécuritaire pourvu qu’elle soit dans les conditions.
Les braves militaires ont fait leurs preuves sur tous les terrains de combats, à l’intérieur comme à l’extérieur. C’est pourquoi, la transition militaire de Salou Djibo, malgré les menaces d’AQMI, avait demandé à un comité, composé de militaires et autres spécialistes de la question, de réfléchir sur l’opportunité de l’installation de troupes étrangères sur le territoire national. Dans sa conclusion adressée au chef de l’État, ledit comité a été catégorique. Il affirme en substance que l’éventualité d’une telle question « nuit gravement à l’image de notre armée » et que la présence de troupe étrangères est « un préjudice sérieux à la souveraineté nationale. » (Voir Fact-similé)
Mais, aussitôt installés au pouvoir, et contre toute attente Issoufou Mahamadou et ses camarades ont passé outre cette recommandation importante pour autoriser des puissances étrangères, sans passer par l’Assemblée nationale, à installer des bases militaires au Niger. Un acte gravissime qui constitue à tout point de vue une violation flagrante de la Constitution. Une haute trahison en bonne et due forme .