La question est une importance capitale en cette ère de digitalisation et de bancarisation des économies et, compte tenu, en plus des résultats concluants donnés par la bancarisation des contractuels de l’éducation et de la santé à Niger Poste. En novembre 2018, l’État du Niger a décidé de bancariser les contractuels avec le transfert des pécules à Niger Poste. Cette décision a permis à l’État d’avoir une idée réelle des effectifs des contractuels et des appelés de service national et surtout, de déterminer avec exactitude le montant net à payer chaque mois. Aujourd’hui, cinq ans après l’opération, la satisfaction est grande. Car, par ce biais, les responsables de l’éducation sont parvenus assainir le fichier de paiement des contractuels. Ce succès éclatant doit amener, aujourd’hui, les autorités de la transition à envisager également la bancarisation des étudiants pour transférer le payement des bourses et l’aide sociale des étudiants ainsi que les allocations des élèves et les pécules des élèves-maitres à Niger Poste. Ce qui assurera à l’État de maitriser définitivement les effectifs des étudiants et permettra aux étudiants de percevoir la bourse sans se déplacer. Cela d’autant que Niger Poste a procédé à la digitalisation de ses services et prestations. Tout comme le contractuel de l’éducation, l’étudiant pourra percevoir sa bourse par CCP mobile. L’avantage du transfert de paiement de bourses à Niger Poste est donc considérable. A terme, il sera mis fin définitivement à la tricherie dont certains agents de l’État sont devenus spécialistes face à l’argent public.
Au gouvernement donc d’y songer !