Le 31 décembre 2023, le Niger tournait la page d’une année qui aura été riche en événements. Et, célébrant la 44ème compétition du Sabre National, il ouvrait une nouvelle page de son histoire avec l’arrivée, en fin d’année, des deux Premiers ministres des deux autres pays de l’AES, à savoir du Mali et du Burkina Faso, qui venaient célébrer, avec le Niger, le départ définitif des soldats français du Niger et du Sahel, acte symbolique qui signe la plus grande victoire des armées du Sahel et de leurs peuples sur l’impérialisme français.
Nous triomphons. Et l’épopée se poursuit.
Une année est partie, grave et riche. Une autre arrive. Nous la voulons, pour notre pays, une année de paix et de bonheur partagé. 2023 aura alors été celle de tous les combats et de la résistance de notre peuple, contre l’Extérieur et contre les faucons de l’intérieur, souvent exilés. Elle sera aussi celle aussi de la libération. Et nous avons vu, par les épreuves endurées, nos amis, les vrais, et reconnu les autres, les méchants et les ennemis. Nous ne nous tromperons plus d’amis. Comment pourrions-nous aimer cette France qui a voulu nous bombarder sur notre droit inaliénable à disposer de nous-mêmes ? Comment pourrions-nous aller dans cette CEDEAO criminelle qui n’est plus elle-même depuis qu’elle ne sait plus décider par elle-même et pour elle-même et qui joue désormais plus pour la désintégration que pour l’intégration ? Comment pourrions-nous aller dans une organisation qui peut envisager de nous faire la guerre ? L’AES a été sa réponse pour nous débarrasser d’elle et partir dans cette alliance sahélienne qui fonde aujourd’hui bien d’espérances à nos peuples qui s’étaient mis debout.
En 2023, nous avons lutté et vaincu. Grâce au CNSP et au Général Tiani, le pays a été délivré du régime démoniaque de la Renaissance, de l’imposture des complices de l’impérialisme, et l’armée, vaillante, nous a rendu notre dignité de peuple écrasé et martyrisé par un socialisme de contrefaçon. Et depuis, dans le pays, la paix aussi revient, peu à peu avec nos soldats, intrépides au front, nuit et jour.
Depuis quatre jours, alors que sombrait 2023, un nouveau soleil se levait et nous fîmes notre entrée dans l’année nouvelle, 2024, où nous sèmerons les graines de notre révolution future de notre continent en renaissance et planterons les arbres de la liberté pour nos générations qui montent. Votre journal, Le Courrier, avait été de tous les combats et il n’entend pas baisser les bras. Dans la marche nouvelle de notre pays, nous serions présents, avec vous, avec tous, pour la justice et pour la vérité, pour une démocratie véritable et pour une société plus heureuse, pour un Niger rayonnant et pour une AES encore plus puissante. C’est notre rêve et nous le partageons avec vous par ce nouveau numéro de l’année.
Bonne et heureuse année 2024 !
Ali SOUMANA