A l’occasion du 65ème anniversaire de la proclamation de la République, le Grand Chancelier du Niger, le Général Mai Manga Oumara, himself, a, au nom du président du Conseil national pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), chef de l’Etat, honoré des sportifs nigériens, en les décorant de la Médaille de mérite sportif (MMS), pour l’effort qu’ils déploient chaque pour faire rayonner le pays sur la scène internationale. C’était sous la présidence du Colonel major Abdourahamane Amadou, ministre des sports, des arts et de la culture. Parmi ces sportifs, bien évidement Soumana Sanda, président de la Fédération nigérienne de Taekwondo et des membres du bureau et du staff technique, ainsi que les combattants de son équipe, tous champions. Une distinction amplement méritée que bien de nigériens attendaient fort longtemps. Et pour cause. S’il y a une fédération sportive au Niger qui fait monter les couleurs nationales et résonner l’hymne du Niger sur les podiums internationaux, c’est bien la Fédération nigérienne de Taekwondo, dirigée par l’honorable Soumana Sanda. Sans trompettes ni tambours, l’efficacité dans la discrétion. Sans en tirer une gloriole personnelle. Juste pour faire davantage connaitre le Niger et les Nigériens pour lesquels rien n’est impossible, capables de tous les sacrifices pour…l’honneur de la Patrie. La Fédération nigérienne de taekwondo est une référence internationale, car elle regorge de grands maîtres, des médaillés olympiques, des arbitres internationaux, avec des compétences sont avérées. Cette notoriété internationale a été acquise grâce aux multiples efforts personnels de son président, Soumana Sanda qui n’hésite pas à mettre la main à la poche pour mettre la Fédération dans les conditions de travail, et aussi grâce à la persévérance et à l’abnégation de toute son équipe. Pour la passion du taekwondo certes, mais aussi et surtout pour l’amour de la Patrie : la Niger. Et, comme le travail bien fait finit toujours par être reconnu, le Conseil national pour la sauvegarde de la Patrie (CNSP) salue le bon travail que certains fils de la Nation font, uniquement par patriotisme. Ainsi, ce lundi 18 décembre, la consécration nationale, après celle internationale, est tombée pour la Fédération nigérienne de Taekwondo. S’adressant à Soumana Sanda, président de ladite Fédération, le Grand Chancelier des ordres du Niger, le Général Mai Manga Oumara, a relevé son leadership, son ‘’dynamisme’’ et son ‘’sens élevé de responsabilité’ qui ont apporté au Niger ‘’deux médailles olympiques dont un titre de vice-ce champion ; trois médailles aux championnats du monde de Taekwondo dont un titre de champion du Monde ; sept titres de champion d’Afrique et plusieurs autres médailles dans des compétitions internationales’’. En réponse au Grand Chancelier, Soumana Sanda a exprimé sa joie et sa gratitude en ces termes : ‘’ Nous avons eu l’insigne honneur et le privilège d’être décoré aujourd’hui, c’est dire que nos efforts, depuis que nous avons pris en charge les activités de Taekwondo viennent d’être reconnus. Ceci est d’autant plus important que c’est la toute première fois dans notre histoire où la Nation reconnaissante aligne à la fois les athlètes, les encadreurs techniques et les dirigeants pour leur dire merci’’. Ils sont au total 27 encadreurs, dirigeants et athlètes du taekwondo nigérien à recevoir la médaille du mérite sportif. Qui citer et qui ne pas citer ? On n’a que l’embarras du choix. Mais, on peut prendre un échantillon parmi cette brochette de champions. D’abord, Issoufou Balla Mohamed Alfazazi, Secrétaire général de la Fédération nigérienne de Taekwondo, grâce à la ‘’bonne gestion administrative’’ et au ‘’dynamisme’’ duquel ‘’le Taekwondo nigérien est valablement représenté à l’international’’. Ensuite, l’homme au béret, Sadikou Sani Hamza, arbitre international de Taekwondo et président de la Commission centrale des arbitres. Ses titres, arrachés de haute lutte sur le tatami, sont nombreux. Mais, on peut retenir que Sadikou Hamza Sani a été Major de promotion au séminaire mondial de recyclage des Arbitres Internationaux en 2018, l’unique qualifié de l’Afrique sub-saharienne au Top50 des meilleurs Arbitres internationaux du monde pour les jeux olympiques de Tokyo 2020 à Moscou (Russie) en 2019. Algérien, comme l’appellent affectueusement ses proches, est aujourd’hui Directeur national Pays au temple officiel de la Renommée de Taekwondo (Hall of Fame). C’est pourquoi le Grand Chancelier n’a pas manqué de reconnaitre que, durant son parcours d’Arbitre international, Sadikou a ‘’exhibé l’image du Niger et distingué le pays’’ à travers ses ‘’prestations aux différents séminaires et compétions internationaux de Taekwondo’’. Puis, Ibrahim Issa Samsou, secrétaire assistant de la Commission centrale des Arbitres. Arbitre international, il a, tout comme Sadikou Sani Hamza, ‘’exhibé l’image du Niger et distingué le pays’’ à travers ses ‘’prestations aux différents séminaires et compétitions internationaux et mondiaux de Taekwondo’’. Avec un parcours brillant, M. Ibrahim a été Major de promotion au séminaire mondial de recyclage des Arbitres Internationaux en 2018, l’unique Arbitre homme qualifié de l’Afrique sub-saharienne au Top60 meilleurs arbitres du monde pour les jeux olympiques de Paris 2024 à Alger (Algérie) en 2023 et meilleur arbitre à plusieurs Opens internationaux. Enfin, Mahamadou Maharana Adou Toudiani, athlète de haut niveau qui a ‘’à plusieurs reprises obtenu la médaille d’or’’ et ‘’hissé haut le drapeau du Niger et fait retentir l’hymen national’’. Il est médaillé de bronze aux jeux olympiques de la Jeunesse à Buenos Aire 2018, l’unique médaille pour l’Afrique sub-saharienne et 3ème médaille olympique pour le Niger. Il a été également médaillé de bronze au championnat du monde de Taekwondo à Hammamet 2018 et l’unique médaille pour l’Afrique sub-saharienne et 2ème médaille mondiale pour le Niger. Bardé de plusieurs médailles d’or des opens internationaux, M. Mahamadou a été l’unique médaille d’or du Niger au jeux olympiques de Kenya 2022, champion d’Afrique en 2022 et 2023. Parmi les primés, on ne peut pas commettre le péché d’oublier le grand Issoufou Alfaga Abdoulrazak et Tekiath Ben Yessouf, tous deux athlètes de haut niveau. Le premier a été champion d’Afrique en 2016 et 2021, plusieurs fois médaillé d’or des Opens internationaux. Il a été également champion du monde de Taekwondo et meilleur combattant en Corée en 2017 et, à ce titre, première médaille mondiale pour le Niger. Quant à Tekiath Ben Yessouf, elle est championne d’Afrique à Dakar en 2021 et a obtenu plusieurs médailles d’or aux différents opens internationaux de Taekwondo. Tous ces champions ne sont qu’un échantillon des combattants nigériens de Taekwondo qui font briller le Niger sur les tatamis internationaux et qui ont été décorés par le Grand Chancelier de l’ordre du mérite nigérien ce 18 décembre 2023. Car, à la Fédération nigérienne de Taekwondo, il n’y a que des Champions, sous le leadership de Maître Soumana Sanda. Les distinctions décernées à ces dignes fils du pays sont de ce fait largement méritées. La reconnaissance de toute la nation, à travers le CNSP, est sans nul doute un motif suffisant de soutien et d’encouragement qui poussera davantage ces patriotes engagés à hisser le Niger sur les toits sportifs mondiaux. Pour l’honneur de la Patrie. BISSO