Enquête sur la Commission mixte de coopération (suite)
Dans le cadre de l’enquête sur la Commission mixte nigéro-nigériane qui bat de l’aile avec le comportement du Président Tinubu qui prend fait et cause pour l’impérialisme français, il y a un autre cas gravissime de mauvaise gouvernance. Après les révélations sur la mauvaise gouvernance à la Commission, la suite de l’enquête révèle des anomalies administratives et des violations des textes qui régissent les travailleurs au sein de cette institution. Du reste, il est apparu une affaire de 39 millions de FCFA qui oppose la Commission à une secrétaire bilingue. Une affaire d’ajustement salarial et de reclassement que les responsables de la Commission refusent de régler en violation des textes. L’affaire date de 2012 et concerne dame Maman Aissa Boubacar. Véritable imbroglio administratif, ce contentieux étrangle aujourd’hui la Commission mixte qui refuse de mettre dame Aissa Boubacar dans ses droits. Dans le cadre de la recherche de son règlement, toutes les initiatives se sont heurtées au refus des responsables de la Commission. Le 16 aout 2023, une lettre de réclamation financière et de régularisation d’une situation administrative, de juin 2021 au 31 juillet 2023, a été adressée au secrétaire général de la Commission. Le 15 mai 2024, l’Inspecteur du travail écrit au directeur des affaires juridiques et consulaires du ministère des Affaires Etrangères pour lui faire part de la situation de violation qui prévaut à la Commission. Le 3 juin 2024, le Ministère réagit et demande à la commission de vérifier les allégations et au cas échéant de mettre la dame dans ses droits. Le 24 juillet 2024, la commission répond à la lettre du Ministère des Affaires Etrangères dans un écrit plein de contre vérités et s’obstine à ne pas mettre dame Aissa Boubacar dans ses droits. Dans cette affaire, apparemment, la commission se moque de la législation nigérienne en refusant de reconnaitre à Maman Aissa Boubacar ses légitimes droits. Aujourd’hui, il est d’une urgence absolue que les autorités nigériennes s’intéressent au cas de la Commission mixte nigéro nigériane. Une institution dans laquelle règnent mauvaise gouvernance et manquements aux textes. Il est donc d’une nécessité absolue pour les autorités nationales d’enquêter sur cette Commission. Car, il semble qu’il s’y passerait des choses pas du tout correctes et qu’elle serait de plus en plus une boîte à problèmes.
A suivre !