Le défi d’Hercule de la Direction générale de la Trésorerie et de la Comptabilité publique
Lorsqu’elle a débuté le jeudi 22 août 2024, nombre de voix, sceptiques, se sont élevées pour estimer que l’opération est une œuvre titanesque, pour ne pas dire herculéenne et qu’elle va être un cuisant échec. Après deux journées de travail mené avec professionnalisme et méthode, les mêmes voix se sont vite ravisées pour constater, non sans fierté et satisfaction, que l’opération est un franc succès. Outre qu’elle est en train de permettre à la DGTCP de disposer désormais de bases de données fiables quant aux effectifs réels des retraités, tous secteurs d’activité confondus, l’opération billetage des pensions de retraite va donner à la CARENI un second souffle. Institution engluée dans un marécage d’où elle a de la peine à sortir, la CARENI trouvera dans cette opération les instruments de travail sans lesquels elle ne peut ni être professionnelle ni efficiente.
Relever Ce défi n’était pas pourtant une mince affaire. Rien qu’à Niamey, on dénombre quelques 1800 retraités, tous secteurs pris en compte. Plus qu’une gageure, c’en était une ! Pourtant, le défi est relevé avec succès, si bien que des voix, des plus critiques au départ, se sont élevées pour enlever le chapeau à la Directrice générale et à son staff. Leur raison ? La DGTCP n’a pas fait preuve que de professionnalisme et de méthode, elle a apporté une touche exceptionnelle, voire inédite, d’humanisme et de solidarité agissante. Pour soulager les retraités et apporter le maximum de confort possible à leur attente, la DGTCP a non seulement installé des hangars de bâches et fourni des chaises, mais elle a également installé des toilettes mobiles. Aujourd’hui, l’affaire est presque pliée. La DGTCP a gagné son pari et l’assainissement des finances publiques visé dans cette opération est un franc succès selon une source au cœur de l’entreprise. De quoi enlever le chapeau à madame Saïdou Zeinabou Douka qui a finalement convaincu les plus sceptiques sur la pertinence de la démarche, certes, laborieuse, mais payante. Comme quoi, à cœur vaillant, il n’y a rien d’impossible.
La rédaction