Des attaques infondées contre le ministre Sidi Mohamed
Certains Nigériens, pour le besoin de la critique facile, juste pour nuire à autrui, sont capables de toutes les calomnies. Les mercenaires de la critique, pour faire couler des hauts cadres de l’Etat, tentent le tout pour le tout, pour jeter le discrédit sur certains ministres, dans l’espoir de les discréditer. Cela fait longtemps – et on imagine les milieux qui distillent de telles idées salissantes à l’endroit d’acteurs majeurs de la transition- qu’usant des réseaux sociaux et de débats sur certains médias, certains hommes essaient de jeter l’anathème sur des responsables de la transition. Le ministre de la communication, dont personne au Niger ne peut douter de la probité, est aujourd’hui leur cible. Pourquoi donc, si ce n’est des problèmes personnels, voudrait-on trouver des « poux sur un crâne rasé » ?
Au Niger, il faut apprendre à être sérieux. A critiquer, alors que la démocratie le permet, il faut le faire, autant que possible, de manière objective. Que peut-on lui reprocher, à cet homme ? Arrêtons donc les balivernes et les critiques négatives futiles. Les rêves du Niger sont au-dessus de ces débats de bas étages. D’autres personnalités de la transition sont, également, dans la ligne de mire des mêmes milieux que d’autres, pour leurs intérêts, peuvent avoir engagé pour tenter de détruire l’aura dont ils peuvent jouir au sein de l’opinion et de la hiérarchie politique et militaire.
Pour sa part, depuis son entrée en fonction, SIDI Mohamed a essayé, d’abord, de rassurer l’environnement médiatique nigérien, allant dans tous les organes pour s’enquérir des conditions de travail des journalistes, des difficultés de la presse nigérienne dont on sait les difficultés dans lesquelles elle travaille. Il ne mettait en marge, dans cette démarche, aucune structure, estimant que tous, devraient avoir leur place même dans un contexte d’exception, les voix plurielles du pays, pouvant ensemble aider à savoir les embuches à éviter. Le régime veut écouter tout le monde, mais cela, parce que c’est la bonne manière de gouverner la cité, ne plait pas à tout le monde et notamment à des gens qui ont, pendant des années, essayé d’imposer leur pensée à tous, déniant aux autres le droit d’avoir une opinion propre et donc de s’affirmer dans leur différence qui ne pourrait être une tare.
Peut-on également oublier les efforts pour assainir le milieu de la presse en démettant les responsables de certains organes ?
C’est quand même aussi, le même Ministre qui, malgré la situation difficile que traverse le pays, organisait et réussissait avec brio la semaine numérique qui avait rassemblé trois pays : événement qui avait permis de faire découvrir toutes les potentialités du pays, toute l’expertise dont dispose le pays dans le domaine émergent du numérique et toutes les opportunités qu’offre le domaine du numérique.
Il ya quelques temps, on se rappelle, les détracteurs se sont attaqués au Premier Ministre, sans qu’ils ne puissent être capables de mettre en doute ses compétences et son intégrité que tous les Nigériens, sans parti pris, peuvent reconnaitre en lui un homme intègre et saluer en lui, celui qu’en d’autres temps, la presse pourrait appeler « l’oiseau rare » pour tenir dans les temps difficiles que le pays avait connus. On se demande d’ailleurs, pourquoi, quand il arrive à payer les salaires, malgré la fermeture des frontières qui réduit drastiquement les recettes douanières et fiscales, malgré les horribles sanctions décidées contre le pays, malgré le gel des avoirs du pays, ceux-ci ne peuvent pas reconnaitre et saluer les prouesses d’un homme qui a pu traverser tant d’épreuves, sans accumuler aucun arriéré de salaire ?
On est donc souvent resté dans le dénigrement, incapable d’aller dans ce qui est positif et qui peut permettre d’avancer, ensemble.
Ali Soumana